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2010 vise à faire connaître la philosophie, les méthodologies et les processus en faveur d’une planification efficace des es - pèces, découlant du Guide de planification stratégique pour la conservation des espèces produit en 2008. Les Membres du SCPSC travaillent avec de nombreux Groupes de spécialistes de la Commission de la sauvegarde des espèces de l’UICN, des
Eneffet, je tombe régulièrement sur des chroniques qui présentent des histoires qui se veulent étonnantes et rares lorsque deux espèces d'animaux, par un hasard de la vie, se mettent à cohabiter ensemble. Je me suis donc dit, vu que je viens vous présenter l'un de ces récits aujourd'hui que ce serait intéressant d'en faire une
Vus La Commission européenne, Vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, Vu le règlement (CE) n° 338/97 du Conseil du 9 décembre 1996 relatif à la protection des espèces de faune et de flore sauvages par le contrôle de leur commerce (1), et notamment son article 19, paragraphes 3, 4 et 5, (1) JO L 61 du 3.3.1997, p. 1.
Recherche Un Site De Rencontre Totalement Gratuit. Si vous avez eu l’occasion d’aller dans les Alpes ou les Pyrénées, on vous a sûrement parlé d’un des emblèmes de la région le CHAMOIS ou L’ISARD nom pyrénéen du Chamois mais savez-vous que cette espèce existe également dans le Massif Central, surtout sur la partie auvergnate, suite à des réintroductions ? Le Chamois, appelé aussi Rupricapra Rupricapra, ou chèvre des rochers, est surtout présent sur l’ensemble de la chaîne alpine France, Italie, Suisse, Autriche, Allemagne, Slovénie mais une dizaine de sous-espèces existent à travers l’Europe, comme l’Isard plus petit que celui des Alpes ou le Chamois des Abruzzes en Italie du Sud assez proche de l’Isard. Dans le Massif Central, des réintroductions de Chamois des Alpes ont eu lieu à la fin des années 70 dans le Cantal. Par la suite, l’espèce s’est implantée naturellement dans le Sancy et les gorges de l’Alagnon, où l’on en dénombre au moins un millier malgré la pression de la chasse. Une réintroduction est en cours dans les gorges du Tarn en Lozère, avec malheureusement quelques difficultés d’acceptation par des éleveurs locaux par manque de connaissance de l’espèce et un conflit en rapport avec les populations de sangliers et un projet, bloqué à l’heure actuelle, est à l’étude en Ardèche très favorable à l’espèce. Où peut-on voir du Chamois en Auvergne ? Dans le Cantal Le massif du Peyre-Arse, autour du Puy Mary, où il y a le plus gros effectif du Massif Central – autour de 200 animaux. Le Rocher de Laqueuille, sur la commune de Dienne, bientôt réserve régionale une vingtaine d’animaux. Les gorges de l’Alagnon et affluents entre Massiac et Ferrières-Sainte-Marie une cinquantaine d’animaux. Les gorges de la Rhue-Dordogne, avec quand même peu d’animaux une dizaine. Dans le Puy de Dôme La vallée de Chaudefour-Val d’Enfer dans le Sancy une centaine. Ailleurs, les populations sont très rares, voire inexistantes comme le Puy de Dôme, alors que l’Auvergne et le sud du Massif Central possèdent des capacités d’accueil beaucoup plus importantes, comme les gorges de l’Allier ou les montagnes cévenoles. Quels milieux préfère-t-il ? Il a une adaptation très élastique, même s’il recherche les milieux rocheux et les pentes herbeuses abruptes probablement par sécurité face au danger. Par contre, il peut vivre aussi bien en montagne qu’en plaine, même en zone méditerranéenne, du moment qu’il y a une zone rocheuse pour se protéger en cas d’attaques. D’après une étude sur le sujet, la survie des jeunes y semble meilleure qu’en haute montagne. Il ne commet aucune atteinte à son environnement, notamment par le surpâturage ou l’érosion des sols contrairement aux bétails parfois trop nombreux en montagne par rapport à la surface et les dégâts sur les arbres résineux sont très faibles. Est-il facile d’approche ? Et quelle est la meilleur période pour l’observer ? C’est une espèce diurne, mais qui supporte mal la chaleur et préfère donc les versants froids au Nord, surtout en été et, par instinct, il reste à distance. Novembre-décembre la période du rut semble être la meilleure période pour l’observer ainsi que le début du printemps pour assister aux acrobaties des cabris, si le vent n’est pas de la partie. Pourquoi réintroduire une telle espèce? Le Chamois serait présent depuis belle lurette chez nous sans la chasse et les infrastructures routières Vallée du Rhône en particulier, donc il paraît normal que l’homme répare ses erreurs et crée un corridor entre les Alpes et le Massif Central, et puis en cas de pandémie. Quels sont les prédateurs du Chamois? La chasse principalement, avec les conditions météo les avalanches, surtout, en troisième position viennent les chiens errants, puis les maladies infectieuses comme la kératoconjonctivite, qui peut le rendre aveugle, la bronchio-pneumonie, et pour terminer le loup en meute, surtout efficace par neige profonde, le lynx dans de très rares endroits essentiellement le Jura qui ponctionne une faible part, et l’aigle royal pour les cabris de manière anecdotique. Conclusion Le Chamois, comme d’autres espèces d’ailleurs, participe au renouveau de la “grande faune” pour le plus grand bonheur des amoureux de la nature, pour qui l’espèce incarne la sauvagerie et la haute montagne. Anecdotes Il y a une quinzaine d’années, du côté des gorges de la Loire, en aval du Puy, où je fais souvent du suivi de rapaces, j’ai pu observer un animal que j’avais pris au départ pour un Chevreuil. Après un examen plus poussé, j’ai compris que ce que je prenais pour un Chevreuil était bel et bien un Chamois. Aussitôt, je posais la question à des gens du coin, pour savoir s’ils avaient entendu parler de cet animal et une dame d’un certain âge m’affirma qu’il y en avait partout, même dans le village ! Je me suis dit que c’était un gag et, en effet, la pauvre dame avait compris des “Siamois”… alors que des Chamois, évidemment, elle n’en avait jamais vu ici. Idem du côté des autres habitants du village, qui étaient très agréablement surpris. Hélas, les chasseurs l’avaient bien repéré et l’ont fait déplacer dans la région de Murat dans le Cantal en prétextant qu’il n’y avait pas assez de milieux favorables pour l’espèce en Haute-Loire, car un agriculteur se plaignait, malheureusement, ce qui n’a pas véritablement plu dans l’ensemble. Non loin de Monistrol, sur les pentes vertigineuses et glacées des gorges du Lignon, en janvier 2015, tandis que nous faisions du suivi de rapaces, rivés à nos jumelles, ma compagne me dit soudain “Il y a quelque chose qui bouge sous le nid du pèlerin.” Dans les taillis, nous distinguions en effet une forme sombre et massive qui remuait. Nous émîmes alors deux hypothèses un sanglier mais l’endroit paraissait très abrupt pour l’espèce, ou alors un candidat au suicide qui avait changé d’avis et tentait de remonter péniblement la paroi. L’idée de voir un Chamois dans les gorges du Lignon était si incongrue qu’il nous a fallu plusieurs minutes pour reconnaître que c’en était bien un. Il était magnifique, musculeux à souhait, en pleine santé, et grimpait progressivement la falaise tout en grignotant du lichen ici et là , jusqu’à s’approcher du nid du faucon, qui en eut d’ailleurs une peur bleue et s’enfuit à tire d’aile. Puis notre Chamois choisit de rebrousser chemin et se mit à faire de merveilleuses ruades et cabrioles dans les sous-bois, jusqu’à ce que nous le perdions de vue. Nous rentrâmes à la voiture enchanés de ce spectacle de premier choix. Hélas, nous apprendrons quelques mois plus tard que l’animal a été abattu pour s’être rendu coupable d’avances un peu trop poussées aux brebis d’un éleveur voisin. N’aurait-il pas été possible de le déplacer auprès de ses congénères du Nord-Ouest du département ? Pourquoi tuer ?
Les moyens de paiement sont nombreux espèces, chèques, virement bancaire, prĂ©lèvement, remise de traite ou de billet Ă ordre, etc. Ne sont dĂ©veloppĂ©s dans ce cours que les règlements en espèces et par chèques. Les objectifs du cours Savoir identifier les comptes de contrepartie. Savoir enregistrer des Ă©critures de règlement. Savoir Ă©tablir un rapprochement bancaire. Les règlements en espèces Pour les achats et ventes payĂ©s en espèces, la date de la transaction est la mĂŞme que la date de règlement. Il s’agit le plus souvent d’opĂ©rations accessoires ou de faible montant pour lesquelles le suivi des comptes de tiers n’est pas utile. Les charges et les produits sont comptabilisĂ©s directement par le journal de caisse, sans passer par un journal de ventes ou d’achats. La tenue de la caisse est en gĂ©nĂ©ral confiĂ©e Ă une personne autre que celle qui enregistre les Ă©critures. Exemple 1 Dans la sociĂ©tĂ© Desmoulins, la secrĂ©taire, Mademoiselle Bleuet, a la responsabilitĂ© de la caisse. Elle tient un brouillard de caisse sur un cahier, oĂą elle enregistre l’ensemble des opĂ©rations en espèces. Ă€ la fin de chaque mois, elle Ă©tablit un dĂ©compte des sommes en caisse, le compare avec le solde de son brouillard de caisse, qu’elle remet avec toutes les pièces justificatives Ă Madame Treize qui procède Ă l’enregistrement dans la comptabilitĂ©. La sociĂ©tĂ© Desmoulins n’a aucune recette en espèces. Monsieur Duvent fait des retraits en espèces une fois tous les deux mois pour alimenter la caisse. Les opĂ©rations en banque sont comptabilisĂ©es dans le journal de banque, les opĂ©rations en espèces, dans le journal de caisse. Les retraits d’espèces Ă la banque sont des opĂ©rations qui mouvementent la banque et la caisse en mĂŞme temps. Comme il est matĂ©riellement impossible de passer une Ă©criture en mĂŞme temps dans deux journaux diffĂ©rents, on utilise un compte de transition, qui doit ĂŞtre soldĂ© au fur et Ă mesure compte 58 Virements internes ». Journal de caisse du mois d’avril Ces deux opĂ©rations ne sont pas soumises Ă TVA. Exemple 2 Dans la boulangerie, les opĂ©rations en espèces sont très nombreuses, tant en recettes qu’en dĂ©penses. L’organisation de la boulangerie ne peut pas se comparer Ă celle de la sociĂ©tĂ© Desmoulins. Madame Epautre tient un brouillard de caisse et elle enregistre les opĂ©rations en espèces en fin de mois. Les dĂ©penses en espèces sont comptabilisĂ©es comme pour la sociĂ©tĂ© Desmoulins. Si certaines dĂ©penses comportent de la TVA dĂ©ductible, cette TVA est comptabilisĂ©e dans le compte correspondant. Les recettes en espèces sont comptabilisĂ©es globalement jour par jour dans un compte client global puis les encaissements sont constatĂ©s dans les comptes appropriĂ©s. Les ventes du 25 mars ont Ă©tĂ© rĂ©glĂ©es de la façon suivante Espèces 872,60 € Chèques 243,45 € Cartes bancaires 97,20 € Total 1 213,25 € Journal de caisse de la boulangerie Epautre – recettes du 25 mars voir journal des ventes La comptabilisation des opĂ©rations en espèces tient compte de la simultanĂ©itĂ© entre l’engagement et le paiement. Les comptes de tiers, clients et fournisseurs, ne sont que rarement règlements par chèques a Enregistrement des paiements Juridiquement, le règlement d’une dette est effectif Ă la date d’émission du chèque. C est donc Ă cette date qu’il sera enregistrĂ©. b Enregistrement des règlements reçus Les encaissements par chèque sont acquis dès qu’ils sont reçus. En cas de chèques impayĂ©s, ceux-ci sont d’abord portĂ©s sur le compte bancaire puis annulĂ©s. L’enregistrement des chèques suit les diffĂ©rentes Ă©tapes de leur encaissement constatation de la rĂ©ception du chèque, Ă la date de rĂ©ception, compte 511 ; constatation de la remise en banque, Ă la date de la remise, compte 512 ; Ă©ventuellement, constatation du chèque impayĂ© annulation de l’écriture en banque et constatation de la crĂ©ance, comptes 411 et 512. Il n’y a donc pas une totale rĂ©ciprocitĂ© entre la comptabilisation des recettes et des dĂ©penses par chèques. Exemple La livraison de farine Ă la boulangerie Epautre est payable par chèque Ă 30 jours fin de mois. La livraison a eu lieu de 24 mars, le règlement doit ĂŞtre effectuĂ© au plus tard le 30 avril. Madame Epautre envoie un chèque le 30 avril en règlement de la livraison de farine. La comptabilisation de ce règlement permet de constater que la boulangerie n’a plus de dettes envers son fournisseur. La dette a Ă©tĂ© enregistrĂ©e au crĂ©dit passif du bilan, le règlement sera enregistrĂ© au dĂ©bit diminution du passif. Madame Epautre enregistre le règlement dans le journal de banque La sociĂ©tĂ© Desmoulins reçoit le chèque au courrier du 3 mai. La comptabilisation de ce règlement permet de constater que la sociĂ©tĂ© Desmoulins n’a plus de crĂ©ances sur la Boulangerie Epautre. La crĂ©ance a Ă©tĂ© enregistrĂ©e au dĂ©bit actif du bilan, le règlement sera enregistrĂ© au crĂ©dit diminution de l’actif. Après avoir vĂ©rifiĂ© que le montant du chèque correspond au montant de la facture, Madame Treize enregistre le règlement dans le journal des effets Ă l’encaissement Ce chèque est remis en banque le jour mĂŞme. Madame Treize enregistre dans le journal de banque Le 5 mai, en consultant le compte bancaire de la sociĂ©tĂ© Desmoulins, Madame Treize constate que le chèque a bien Ă©tĂ© encaissĂ©. Elle n’a aucune Ă©criture Ă des encaissements respecte les diffĂ©rentes Ă©tapes rĂ©ception puis remise en banque. L’enregistrement des frais bancaires Exemple Ă€ la lecture du relevĂ© du compte courant pour le mois de juin, Madame Treize constate que des frais sont prĂ©levĂ©s sur ce compte, en date du 7 juillet. Une facture, jointe au relevĂ©, donne le dĂ©tail des sommes prĂ©ÂlevĂ©es. Il s’agit d’une commission de mouvements calculĂ©e sur le total des sommes qui transitent sur ce compte, que ce soit des encaissements ou des dĂ©caissements, pour un montant de 40 € ; d’agios de dĂ©couvert calculĂ©s suivant la date de valeur qui est diffĂ©rente de la date d’opĂ©ration pour certaines d’entre elles, pour un montant de 15 €. La commission de mouvement rĂ©munère la banque pour la prestation de tenue de compte, la fourniture des relevĂ©s de compte. Cette prestation est une charge externe comptabilisĂ©e dans le compte 627. Les agios rĂ©munèrent l’avance d’argent faite par la banque quand le compte se trouve Ă dĂ©couvert. Ils sont calculĂ©s jour par jour sur le montant du dĂ©couvert. Ce sont des charges financières, comptabilisĂ©es dans un compte 668. Les charges financières sont prĂ©sentĂ©es sĂ©parĂ©ment au compte de rĂ©sultat avec les produits financiers pour dĂ©terminer le rĂ©sultat financier. Les banques sont soumises Ă la TVA pour les prestations qu’elles facturent Ă leur client. Les agios et intĂ©rĂŞts ne sont pas soumis Ă la TVA. La TVA facturĂ©e est donc 40 x 1 9,6 % = 7,84 € Exemple Ces dĂ©penses sont comptabilisĂ©es directement dans les comptes de charges sans passer par un compte fournisseur. Madame Treize enregistre les frais bancaires dans le journal de banque L’établissement du rapprochement bancaire a RĂ©ciprocitĂ© des mouvements Comme n’importe quelle entreprise, la banque comptabilise et suit les opĂ©rations avec ses clients dans les comptes clients. La numĂ©rotation n’est pas la mĂŞme que pour les entreprises industrielles et commerciales, mais le mĂ©canisme est identique. Le relevĂ© bancaire qu’e11e envoie Ă ses clients est un simple extrait de sa propre comptabilitĂ©. Il y a rĂ©ciprocitĂ© des Ă©critures entre la banque et son client L’entreprise reçoit un chèque d’un de ses clients. Ce chèque reprĂ©sente une somme d’argent. La remise en banque correspond au fait qu’elle confie Ă la banque une partie de son patrimoine, une partie de son actif Ă©criture au dĂ©bit. La banque constate qu’une somme d’ argent lui est confiĂ©e, somme qu’elle devra restituer Ă la demande de son client. La banque a une dette envers son client, Ă©lĂ©ment du passif Ă©criture au crĂ©dit. b DĂ©finition du rapprochement bancaire Les dates d’enregistrement des mouvements bancaires dans les comptes de l’entreprise peuvent ĂŞtre diffĂ©rentes des dates de comptabilisation par la banque de ces mĂŞmes mouvements. Ă€ chaque fin de pĂ©riode mois, dĂ©cade, semaine, il est nĂ©cessaire de N comparer les enregistrements faits dans l’entreprise avec ceux faits par la banque pour s’assurer qu’il n’y a pas d’erreur d’enregistrement dans l’une ou l’autre comptabilitĂ© c’est le rapprochement bancaire. c Établissement du rapprochement bancaire Les diffĂ©rences constatĂ©es en faisant la comparaison du compte banque avec le relevĂ© bancaire correspondent principalement Ă des chèques Ă©mis et comptabilisĂ©s par 1′ entreprise le mois prĂ©cĂ©dent et payĂ©s par la banque le mois en cours ; des chèques Ă©mis le mois en cours et pas encore payĂ©s par la banque ; des remises de chèques en banque comptabilisĂ©es par l’entreprise et pas encore constatĂ©es par la banque ; des remises de chèques le mois prĂ©cĂ©dent et constatĂ©es par la banque le mois en cours. Ă€ la fin d’une pĂ©riode, les opĂ©rations qui expliquent la diffĂ©rence entre le solde du relevĂ© bancaire et le solde du compte banque dans la comptabilitĂ© de 1’entreprise sont en gĂ©nĂ©ral des mouvements dĂ©jĂ enregistrĂ©s par l’entreprise et pas encore par la banque. Les chèques Ă©mis en rapprochement sont ajoutĂ©s au solde comptable car ils n’ont pas Ă©tĂ© pris en compte par la banque pas de diminution du solde dans les comptes de la banque. Les chèques reçus en rapprochement sont dĂ©duits du solde comptable car ils n’ont pas Ă©tĂ© pris en compte par la banque pas d’augmentation du solde dans les comptes de la banque. Il n’y a pas de modèle de prĂ©sentation du rapprochement bancaire. Les logiciels comptables permettent de faire ce pointage et d’imprimer le rapprochement. GĂ©nĂ©ralement, le rapprochement se prĂ©sente de la façon suivante Le rapprochement bancaire peut Ă©galement permettre d’identifier des mouvements comptabilisĂ©s par la banque qui ne sont pas enregistrĂ©s dans les comptes de l’entreprise. Ces mouvements peuvent en gĂ©nĂ©ral ĂŞtre facilement identifiĂ©s virement encaissĂ© pour lequel l’entreprise n’a pas reçu d’avis, prĂ©lèvement de frais bancaires etc. Dans ce cas, des Ă©critures complĂ©mentaires sont enregistrĂ©es dans les comptes de l’entreprise. Il se peut Ă©galement que la banque ait fait une erreur, auquel cas, l’opĂ©Âration ne sera pas enregistrĂ©e dans les comptes de 1’entreprise et le montant restera en rapprochement. Le rapprochement bancaire est une opĂ©ration indispensable pour s’assurer de l’absence d’erreurs dans les enregistrements. A retenir Les opĂ©rations de caisse sont enregistrĂ©es directement en charges ou en produits sans passer par des comptes de tiers clients ou fournisseurs. Les chèques Ă©mis sont comptabilisĂ©s Ă leur date d’émission. Les chèques reçus sont comptabilisĂ©s en deux temps Ă la rĂ©ception compte 511 et Ă la remise en banque compte 512 . Les frais bancaires sont soit des services externes soit des frais financiers. L’établissement du rapprochement bancaire est un moyen de contrĂ´Âle indispensable. Avez-vous trouvĂ© ce cours utile ?
Au début des années 2000, un consensus d'experts scientifiques estimaient que plus de la moitié des espèces vivantes à cette époques pourraient s'éteindre avant 2100. Avec le dérèglement climatique et les diverses activités humaines, l'habitat de nombreuses espèces est menacé... et elles Union for Conservation of Nature IUCN dresse régulièrement la liste des animaux et espèces menacées, en l'actualisant dès que de nouvelles données sont disponibles. Gentside s'est basé sur ces données. Si elle comptabilise les plantes, nous nous focaliserons sur les espèces reste un espoir pour les sauverParmi les 30 000 espèces menacées d'extinction, certaines sont classées à un degré de menace qualifié de "danger critique" sur la liste rouge de l'IUCN. Alors Gentside a décidé de faire un focus sur 15 d'entre elles et de vous les présenter chacune est exposée à une disparition ou à une extinction imminente à l'état l'espoir est possible pour ces animaux par exemple, le condor de Californie ne fait actuellement plus partie de cette liste, grâce à sa popularité qui a poussé les hommes à lancer des programmes de protection, ou comme les pandas géants qui, grâce à l'humain qui a décidé de les aider à procréer, voient leur population croître à 15 espèces animales en "danger critique" d'extinction
rediffusion de l’article publié ici. et hop, un peu de pub ! notez au passage l’ésotérisme du titre de l’article Toko-toko est un guépard patient. Il s’allonge dans les hautes herbes de la savane africaine et avance à pas feutrés vers sa cible. Sa proie est une jeune gazelle de Thompson. Gracile, élégante, Toki la voit déjà soumise à ses crocs puissants, et il ne la perd pas des yeux. Tout d’un coup, il bondit ses muscles noueux consument son énergie tandis qu’il file entre les herbes à la vitesse hallucinante de 90km par heure. » Vous éteignez d’un air las ce énième reportage sur la faune des savanes africaines. Toujours les mêmes trucs le guépard qui court vite, la gazelle qui fait des bons pour échapper au prédateur, les herbes jaunes et sèches comme décor. Plus rien n’illumine vos neurones fatigués, sinon le drap lourd de l’ennui. Votre opinion est faite les gazelles et les guépards n’ont plus rien à vous apprendre. Nous allons voir que c’est le contraire la fuite des gazelles de Thompson va nous ouvrir les portes vers un monde encore largement inconnu de la biologie, qui est peut-être le terreau d’une presque future révolution scientifique ! Commençons par le commencement la gazelle est attaquée par le guépard. Le guépard bondit, s’élance et tente d’agripper la pauvre antilope. Sauf que celle-ci est maline, et elle se met à courir littéralement dans tous les sens. En effet, courir en ligne droite serait l’assurance d’une mort rapide, car elle ne peut rivaliser avec le félin à la course de vitesse. Mais courir en changeant brusquement de direction toutes les 5 secondes peut désorienter le guépard, casser son rythme, faire éclater son égo de sprinter en petites paillettes bref, c’est une chance de survie. La course de la gazelle est un comportement qui est complètement aléatoire des chercheurs ont démontré que la direction du prochain virage d’une gazelle en fuite était imprévisible à l’avance, et que c’était un comportement hautement efficace pour survivre à une attaque [1]. L’usage du hasard dans le comportement n’est pas un cas isolé dans le règne animal de nombreux autres animaux l’utilisent pour fuir, et certains s’en servent même pour se nourrir ou pour se reproduire. Ce comportement est généralement nommé comportement de Protée », du nom du dieu grec Proteus, capable de prédire le futur à celui qui pourra le capturer. Ce n’est pas une tâche facile, car ce dieu marin peut changer très rapidement de forme, se transformant successivement en lion, en serpent, en léopard, en cochon, en eau liquide et en arbre ! L’existence de comportements aléatoires peut choquer. Un grand courant de l’étude du comportement animal considère que les comportements animaux ont été optimisés par la sélection naturelle et que les individus font des compromis qui tendent à être les meilleurs possible c’est la théorie de la stratégie optimale de la recherche de nourriture. Nous avons tous en tête ces images du prédateur qui attaque au bon moment », de ces herbivores qui migrent à des dates précises, de ces groupes coordonnés, etc. Mais le fait qu’un comportement soit finement optimisé n’exclut pas qu’il soit aléatoire si une gazelle qui a une trajectoire imprédictible peut survivre plus longtemps et faire plus de bébés gazelles que celles qui ont une trajectoire prédictible, alors la trajectoire hasardeuse » va être sélectionnée au cours de l’évolution. Le hasard peut donc être sous sélection, et la contradiction entre optimisation » et aléatoire » n’est qu’apparente. En effet, considérer qu’une chose qui se comporte de façon incertaine est moins efficace que son équivalent prédictible est un biais cognitif irrationnel tellement répandu chez les humains qu’il a un nom on appelle ça l’aversion au risque. De façon générale, le biométricien Alain Pavé parle de roulette biologique » pour décrire le hasard qui est créé par un être vivant et sélectionné au cours de l’évolution. Dans le cas de la gazelle, la roulette est le complexe de neurones qui va créer le comportement zigzag » ! [2] Les gazelles adoptent donc une trajectoire imprévisible pour échapper à leurs prédateurs, et ce n’est pas un cas isolé chez les animaux ! De nombreuses autres espèces explorent l’environnement aléatoirement pour se nourrir, car c’est la meilleure stratégie à adopter lorsqu’on ne sait pas précisément où peut se trouver la nourriture. Par exemple, la larve de la Chrysope Chrysopa carnea explore les feuilles d’arbres en marchant au hasard pour y dénicher les pucerons qui feront son repas. Pour se reproduire, le hasard intervient également très souvent de nombreux animaux marins oursins, moules lâchent simplement leurs spermatozoïdes dans l’eau et la conjoncture des petites fluctuations dans les courants d’eau va les emmener ou pas à bon port. C’est encore plus généralement le cas chez les végétaux qui bombardent l’atmosphère de leurs spermatozoïdes » que sont les grains de pollen. Ceux-ci vont féconder les ovules, ce qui va donner les graines contenant l’embryon. Ces graines sont souvent libérées dans l’air et disséminées au hasard des fluctuations de l’environnement un courant d’air un peu fort pourra les emporter un peu loin, les faisant échouer dans un milieu défavorable pour leur croissance échec ou au contraire sur un emplacement privilégié pour grandir succès. Les êtres vivants font donc un usage massif du hasard pour survivre, se nourrir et se reproduire. Mais la place du hasard dans le vivant ne se limite pas au comportement des animaux, et il a une grande responsabilité dans la biosphère et dans l’évolution des organismes, et ce à de nombreuses échelles. Voyons deux extrêmes à l’échelle d’un écosystème plusieurs kilomètres et à celle de l’œil d’une mouche plusieurs micromètres. Dans la forêt tropicale humide du bassin Amazonien, il y a une diversité très importante de végétaux il y existe jusqu’à 16000 espèces d’arbres, et un seul hectare peut contenir jusqu’à 300 espèces différentes, qui consomment toutes les mêmes ressources du soleil, des sels minéraux et de l’eau. Une approche générale pour comprendre la répartition des espèces est celle des niches écologiques ». L’idée très simplifiée est que les espèces vont entrer en compétition pour les ressources du milieu, et qu’à terme chacune va se spécialiser et occuper une niche bien à elle. Cette explication a cependant longtemps buté sur le cas des forêts tropicales humides, où il existe peu de ressources différentes et beaucoup d’espèces qui les utilisent de la même façon. En 2001, l’écologue Stephen Hubbell proposa une idée révolutionnaire c’est le hasard qui construit les forêts tropicales, pas la compétition entre espèces. Il part du principe que les espèces ne diffèrent pas vraiment dans leur capacité à se propager, et que chacune fait en moyenne autant de petits arbrisseaux que le reste. Les petites différences locales sont dues au hasard, et l’équivalence entre chaque arbre expliquerait non seulement le très grand nombre d’espèces, mais également la répartition complètement aléatoire des plantes certaines forêts sont tellement mélangées » qu’on ne retrouve que rarement deux individus de la même espèce au même endroit ! La vision chez la mouche du vinaigre Drosophila melanogaster est assurée par un œil composite constitué de nombreuses facettes, les ommatidies. Il existe deux types d’ommatidie, celles sensibles aux couleurs chaudes et celles sensibles aux couleurs froides. L’union de ces facettes permet à la mouche de voir en couleur, mais comment mélanger efficacement les ommatidies de chaque type sur l’œil pour avoir une vision homogène ? Une solution simple et peu coûteuse en énergie est d’utiliser le hasard ! Grâce à la loi des grands nombres, la répartition chaud-froid » a toutes les chances d’être homogène, et ce d’autant plus si le nombre d’ommatidies est grand. Comme il y en a plusieurs centaines, l’astuce marche très bien…le hasard fait bien les choses ! [3] L’écologie et l’évolution sont elles-mêmes des sciences intrinsèquement statistiques, fondées sur les probabilités. En effet, les grandes lois de ces disciplines ne peuvent permettre de faire des estimations que sur des changements moyens dans la population, et il est impossible de prédire avec certitude le devenir d’un individu en particulier ! Par exemple, dire que les kangourous qui sautent le plus haut sont sélectionnés » doit être traduit par la hauteur moyenne de saut dans la population de kangourou va augmenter au fil des générations », mais cela ne permet pas de faire de prédiction exacte sur la descendance d’un individu particulier qui saute très haut. On peut s’attendre à ce qu’il ait beaucoup d’enfants, mais la vie d’un kangourou étant pleine de rebondissements hoho, on ne peut que faire des hypothèses exprimées sous forme de probabilités. Par exemple, imaginons que cet individu qui saute très haut appartienne à une toute petite population de kangourous, isolés dans l’outback australien. Imaginez maintenant qu’un conducteur de camion ivre, ancien commandant de bateau et statisticien douteux, roule à toute allure dans le bush. Il rentre dans le groupe de kangourous comme dans un jeu de quilles, et notre kangourou sauteur se fait catapulter en orbite. Son gène de sauter haut » qui était a priori positif va tout simplement disparaître de la population par le jeu de la fatalité, imprévisible et cruelle. La population de kangourou, qui était promise à un grand bond en avant huhu va rester au ras des pâquerettes. Le hasard peut jouer un rôle important dans les petites populations comme celle de notre kangourou on appelle cela la dérive génétique. La sélection et la dérive sont souvent traitées de forces évolutives », et leur importance relative dépend vraiment de la taille de la population une petite population sera soumise au hasard tandis qu’une grande population le sera moins, par la loi des grands nombres ! [4] Mais au fait, qu’entend-t-on exactement par hasard » ? Il en existe de nombreuses définitions, mais celle qui semble la plus générale est tout simplement l’ensemble des choses que l’on ne peut pas prédire ». Par exemple, un pot de fleurs qui tombe sur le trottoir va faire faire une fausse note à un trompettiste de fanfare, fausse note qui va faire bondir un chat de peur, ledit félin va bondir sur un fumeur qui va échapper sa cigarette qui va voler jusqu’au siège passager d’un camion portant des produits chimiques qui passait dans la rue, la cigarette va provoquer un incendie dans l’habitacle, ce qui va faire perdre le contrôle au chauffeur, ce qui va provoquer un accident entre ce camion de produits chimiques et un camion-citerne plein de réactif, déclenchant une explosion rasant la ville de Paris voir aussi cette chanson . Cette suite d’évènement est imprédictible, et le sens commun l’attribuera à un hasard taquin. On imagine souvent que si l’on pouvait avoir une information sur chaque élément du monde, la destinée de chacune de ses parties serait alors prédictible. Un exemple si l’on avait pu avoir une information sur l’état du pot de fleurs bancal, sur la position du trompettiste, du chat, du fumeur et des deux camions, un très bon analyste aurait pu prévoir à l’avance la catastrophe. Cette idée n’est pas neuve Pierre-Simon de Laplace postulait au 18e siècle qu’ une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent […] embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome rien ne serait incertain pour elle et l’avenir, comme le passé serait présent à ses yeux. ». Dans cette vision de la nature, ce que l’on appelle hasard n’est que la mesure de notre ignorance il n’existe pas de vrai » hasard fondamental ou hasard ontologique ». Pourtant, au début du 20e siècle apparaît une nouvelle façon de comprendre le hasard des résultats de mécanique quantique font dire à certains physiciens qu’il existe un hasard vrai » et qu’il est littéralement impossible de prédire l’état d’une particule avant de l’observer on ne peut faire que calculer des probabilités pour chaque état. Le débat sur l’interprétation de ces résultats n’est pas terminé et plusieurs écoles existent… néanmoins, la mécanique quantique apporte un vent de nouveauté sur la place du hasard dans la nature celui-ci n’est peut-être pas uniquement la mesure de notre ignorance, mais également un phénomène qui existe vraiment en soi… à l’échelle des particules tout du moins. L’un des phénomènes les moins intuitifs est celui de la superposition quantique dans le monde quantique, une particule peut être dans un état possédant plusieurs valeurs possibles au même moment par exemple, une particule à la fois bleue et à la fois rouge, et c’est l’interaction entre cette particule et d’autres objets qui va la fixer dans un état à une seule valeur rouge OU bleue. Le physicien Schrödinger a illustré cette superposition quantique en imaginant un chat bloqué dans une boite ; dans cette boite il existe une particule dans un état de superposition, et un automatisme qui va déclencher ou non l’ouverture d’un poison pour le chat. Tant que la boîte est fermée, il n’y a pas de perturbation ou d’observation pouvant fixer la particule à une valeur donnée, et elle reste dans un état de superposition [5]. L’animal est alors à la fois mort et à la fois vivant ». Au moment ou un observateur ouvre la boite, la particule fait un choix » entre ses deux valeurs possibles, et déclenche ou non le poison. Comme la moindre perturbation peut fait basculer ce système vers un choix » on appelle cette bascule la décohérence, il est très difficile de maintenir une particule dans un état superposé, en particulier à température ambiante. Cependant des expériences récentes montrent que la nature pourrait avoir découvert plusieurs solutions pour manipuler des électrons en superposition quantique ! Voyons un exemple chez les plantes, au cœur de la photosynthèse. La photosynthèse est LE processus biochimique du vivant, qui introduit l’énergie solaire dans le reste du vivant et nourrit tout le réseau alimentaire herbivores, prédateurs, parasites… au bout de la ligne, tous dépendent de l’efficacité de la photosynthèse. La lumière est captée par des antennes » contenant de la chlorophylle, qui captent les photons et les transmettent là où leur énergie sera mise à profit les centres réactionnels. Les photons seraient maintenus dans un état de superposition quantique, ce qui leur permet d’explorer tous les chemins possibles en même temps pour arriver aux centres réactionnels, pouvant ainsi choisir les plus courts et maximiser l’efficacité énergétique. Chez d’autres espèces, différents organes semblent aussi utiliser des particules en superposition quantique les cellules olfactives ou les organes de magnéto-réception des oiseaux sont parfois cités sérieusement comme pouvant utiliser des effets de superposition. La physique quantique pourrait aussi jouer un rôle dans l’apparition de mutations dans l’ADN, via des effets tunnels par exemple [6]. Le caméléon est un animal qui pourrait être quantique la direction du regard est en superposition quantique… De l’écologie aux effets quantiques, le hasard intéresse les biologistes et pour diverses raisons parce qu’il peut être sélectionné au cours de l’évolution, parce qu’il génère des débats philosophiques sur son origine et peut être aussi parce qu’il est par définition mystérieux et intrinsèquement surprenant. De plus en plus, les chercheurs le placent au centre de leurs études et non plus comme un bruit statistique », car il permet d’expliquer et de comprendre. Comme le disait un biologiste blogueur, la vie est un pari… ————–Petit passage bonus La biologie est une science statistique qui fait la part belle à la place de l’aléa dans les processus évolutifs. On pourrait citer l’importance des épisodes d’extinctions massives, évènements aléatoires par excellence, destructeurs certes, mais aussi générateurs de diversité. Cependant il me semble que la révolution conceptuelle du hasard » se tient plutôt à l’échelle de l’invisible au niveau moléculaire, dans la cellule. Des processus stochastiques » synonyme d’aléatoire se jouent aussi à l’intérieur de nos cellules. La production des protéines dépend de la lecture des gènes qui les codent, selon le schéma lecture du gène X è production de X ». On a longtemps assimilé la cellule a une mécanique bien huilée, avec un livre » contenant toute l’information qu’il lui faut l’acide désoxyribonucléique, ou ADN, des lecteurs assidus les protéines qui lisent cet ADN qui écrivent des mémos l’acide ribonucléique, ou ARN à l’intention de petits artisans assembleurs les ribosomes qui lisent ces mémos et produisent les protéines demandées. On a parfois parlé de déterminisme génétique pour décrire cette vision linéaire de l’expression des gènes. Chaque gène produit une protéine spécifique, et ici le hasard ne joue qu’un rôle perturbateur dans cette rigoureuse mécanique c’est le bruit » qui trouble le signal. Les découvertes récentes sur l’expression génétique contredisent ce modèle de fonctionnement de la cellule il s’agit en fait bien moins d’une machine finement réglée que d’un bouillonnement perpétuel de molécules soumises à l’agitation thermodynamique donnant des trajectoires dignes du mouvement brownien ». Ces interactions aléatoires sont soumises à des processus de sélection, introduisant l’ordre » observé. Pour en savoir plus, Jean-Jacques Kupiec a écrit plusieurs livres expliquant ses vues sur le transcription d’une entrevue avec ce chercheur est disponible ici Pour en savoir plus [1] Cet article n’aurait pas été possible sans la lecture du livre d’Alain Pavé, 2011. La course de la gazelle, biologie et écologie à l’épreuve du hasard, éditions EDP reprend certains exemples écologiques, comportementaux et moléculaires cités ici, et développe surtout la notion de roulette écologique ». J’ai découvert ce livre dans l’émission La Tête au Carré sur France Inter, ce qui en fait une bonne introduction. Elle est disponible à l’écoute ici [2] Une validation de l’utilité du comportement de protée a été faite récemment 2011. Un livre historique sur le sujet a été publié dès 1988 Driver PM, Humphries DA. Protean behaviour. Oxford Clarendon Press; 1988. [3] L’œil de la mouche drosophile n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, et les systèmes sensoriels sont très riches en processus aléatoires. Un bon article de vulgarisation concernant ce sujet est celui de Claude Desplan Les sens au gré du hasard, Pour la Science numéro 385, Novembre autre article de synthèse intéressant, plutôt pour le public scientifique, est celui de Losick, R., & Desplan, C. 2008. Stochasticity and cell fate. Science, 3205872, 65–68. doi [4] Une synthèse des sources du hasard en évolution peut être trouvée dans l’article de Malaterre, C. & Merlin, F. La part d’aléatoire dans l’évolution, Hasard et incertitudes, Pour la Science numéro 385. Novembre 2009. [6] Sur les liens entre physique quantique et biologie, le site web Cellule et Futur a quelques articles de très bonne qualité sur le sujet. Un livre a été publié sur le sujet, Quantum Aspects of Life. D’autres nouvelles sont régulièrement postées sur le site Futura Science qui suit ce sujet de près. rediffusion de l’article publié ici. et hop, un peu de pub ! notez au passage l’ésotérisme du titre de l’article Toko-toko est un guépard patient. Il s’allonge dans les hautes herbes de la savane africaine et avance à pas feutrés vers sa cible. Sa proie est une jeune gazelle de Thompson. Gracile, élégante, Toki la voit déjà soumise à ses crocs puissants, et il ne la perd pas des yeux. Tout d’un coup, il bondit ses muscles noueux consument son énergie tandis qu’il file entre les herbes à la vitesse hallucinante de 90km par heure. » Vous éteignez d’un air las ce énième reportage sur la faune des savanes africaines. Toujours les mêmes trucs le guépard qui court vite, la gazelle qui fait des bons pour échapper au prédateur, les herbes jaunes et sèches comme décor. Plus rien n’illumine vos neurones fatigués, sinon le drap lourd de l’ennui. Votre opinion est faite les gazelles et les guépards n’ont plus rien à vous apprendre. Nous allons voir que c’est le contraire la fuite des gazelles de Thompson va nous ouvrir les portes vers un monde encore largement inconnu de la biologie, qui est peut-être le terreau d’une presque future révolution scientifique ! Commençons par le commencement la gazelle est attaquée par le guépard. Le guépard bondit, s’élance et tente d’agripper la pauvre antilope. Sauf que celle-ci est maline, et elle se met à courir littéralement dans tous les sens. En effet, courir en ligne droite serait l’assurance d’une mort rapide, car elle ne peut rivaliser avec le félin à la course de vitesse. Mais courir en changeant brusquement de direction toutes les 5 secondes peut désorienter le guépard, casser son rythme, faire éclater son égo de sprinter en petites paillettes bref, c’est une chance de survie. La course de la gazelle est un comportement qui est complètement aléatoire des chercheurs ont démontré que la direction du prochain virage d’une gazelle en fuite était imprévisible à l’avance, et que c’était un comportement hautement efficace pour survivre à une attaque [1]. L’usage du hasard dans le comportement n’est pas un cas isolé dans le règne animal de nombreux autres animaux l’utilisent pour fuir, et certains s’en servent même pour se nourrir ou pour se reproduire. Ce comportement est généralement nommé comportement de Protée », du nom du dieu grec Proteus, capable de prédire le futur à celui qui pourra le capturer. Ce n’est pas une tâche facile, car ce dieu marin peut changer très rapidement de forme, se transformant successivement en lion, en serpent, en léopard, en cochon, en eau liquide et en arbre ! L’existence de comportements aléatoires peut choquer. Un grand courant de l’étude du comportement animal considère que les comportements animaux ont été optimisés par la sélection naturelle et que les individus font des compromis qui tendent à être les meilleurs possible c’est la théorie de la stratégie optimale de la recherche de nourriture. Nous avons tous en tête ces images du prédateur qui attaque au bon moment », de ces herbivores qui migrent à des dates précises, de ces groupes coordonnés, etc. Mais le fait qu’un comportement soit finement optimisé n’exclut pas qu’il soit aléatoire si une gazelle qui a une trajectoire imprédictible peut survivre plus longtemps et faire plus de bébés gazelles que celles qui ont une trajectoire prédictible, alors la trajectoire hasardeuse » va être sélectionnée au cours de l’évolution. Le hasard peut donc être sous sélection, et la contradiction entre optimisation » et aléatoire » n’est qu’apparente. En effet, considérer qu’une chose qui se comporte de façon incertaine est moins efficace que son équivalent prédictible est un biais cognitif irrationnel tellement répandu chez les humains qu’il a un nom on appelle ça l’aversion au risque. De façon générale, le biométricien Alain Pavé parle de roulette biologique » pour décrire le hasard qui est créé par un être vivant et sélectionné au cours de l’évolution. Dans le cas de la gazelle, la roulette est le complexe de neurones qui va créer le comportement zigzag » ! [2] Les gazelles adoptent donc une trajectoire imprévisible pour échapper à leurs prédateurs, et ce n’est pas un cas isolé chez les animaux ! De nombreuses autres espèces explorent l’environnement aléatoirement pour se nourrir, car c’est la meilleure stratégie à adopter lorsqu’on ne sait pas précisément où peut se trouver la nourriture. Par exemple, la larve de la Chrysope Chrysopa carnea explore les feuilles d’arbres en marchant au hasard pour y dénicher les pucerons qui feront son repas. Pour se reproduire, le hasard intervient également très souvent de nombreux animaux marins oursins, moules lâchent simplement leurs spermatozoïdes dans l’eau et la conjoncture des petites fluctuations dans les courants d’eau va les emmener ou pas à bon port. C’est encore plus généralement le cas chez les végétaux qui bombardent l’atmosphère de leurs spermatozoïdes » que sont les grains de pollen. Ceux-ci vont féconder les ovules, ce qui va donner les graines contenant l’embryon. Ces graines sont souvent libérées dans l’air et disséminées au hasard des fluctuations de l’environnement un courant d’air un peu fort pourra les emporter un peu loin, les faisant échouer dans un milieu défavorable pour leur croissance échec ou au contraire sur un emplacement privilégié pour grandir succès. Les êtres vivants font donc un usage massif du hasard pour survivre, se nourrir et se reproduire. Mais la place du hasard dans le vivant ne se limite pas au comportement des animaux, et il a une grande responsabilité dans la biosphère et dans l’évolution des organismes, et ce à de nombreuses échelles. Voyons deux extrêmes à l’échelle d’un écosystème plusieurs kilomètres et à celle de l’œil d’une mouche plusieurs micromètres. Dans la forêt tropicale humide du bassin Amazonien, il y a une diversité très importante de végétaux il y existe jusqu’à 16000 espèces d’arbres, et un seul hectare peut contenir jusqu’à 300 espèces différentes, qui consomment toutes les mêmes ressources du soleil, des sels minéraux et de l’eau. Une approche générale pour comprendre la répartition des espèces est celle des niches écologiques ». L’idée très simplifiée est que les espèces vont entrer en compétition pour les ressources du milieu, et qu’à terme chacune va se spécialiser et occuper une niche bien à elle. Cette explication a cependant longtemps buté sur le cas des forêts tropicales humides, où il existe peu de ressources différentes et beaucoup d’espèces qui les utilisent de la même façon. En 2001, l’écologue Stephen Hubbell proposa une idée révolutionnaire c’est le hasard qui construit les forêts tropicales, pas la compétition entre espèces. Il part du principe que les espèces ne diffèrent pas vraiment dans leur capacité à se propager, et que chacune fait en moyenne autant de petits arbrisseaux que le reste. Les petites différences locales sont dues au hasard, et l’équivalence entre chaque arbre expliquerait non seulement le très grand nombre d’espèces, mais également la répartition complètement aléatoire des plantes certaines forêts sont tellement mélangées » qu’on ne retrouve que rarement deux individus de la même espèce au même endroit ! La vision chez la mouche du vinaigre Drosophila melanogaster est assurée par un œil composite constitué de nombreuses facettes, les ommatidies. Il existe deux types d’ommatidie, celles sensibles aux couleurs chaudes et celles sensibles aux couleurs froides. L’union de ces facettes permet à la mouche de voir en couleur, mais comment mélanger efficacement les ommatidies de chaque type sur l’œil pour avoir une vision homogène ? Une solution simple et peu coûteuse en énergie est d’utiliser le hasard ! Grâce à la loi des grands nombres, la répartition chaud-froid » a toutes les chances d’être homogène, et ce d’autant plus si le nombre d’ommatidies est grand. Comme il y en a plusieurs centaines, l’astuce marche très bien…le hasard fait bien les choses ! [3] L’écologie et l’évolution sont elles-mêmes des sciences intrinsèquement statistiques, fondées sur les probabilités. En effet, les grandes lois de ces disciplines ne peuvent permettre de faire des estimations que sur des changements moyens dans la population, et il est impossible de prédire avec certitude le devenir d’un individu en particulier ! Par exemple, dire que les kangourous qui sautent le plus haut sont sélectionnés » doit être traduit par la hauteur moyenne de saut dans la population de kangourou va augmenter au fil des générations », mais cela ne permet pas de faire de prédiction exacte sur la descendance d’un individu particulier qui saute très haut. On peut s’attendre à ce qu’il ait beaucoup d’enfants, mais la vie d’un kangourou étant pleine de rebondissements hoho, on ne peut que faire des hypothèses exprimées sous forme de probabilités. Par exemple, imaginons que cet individu qui saute très haut appartienne à une toute petite population de kangourous, isolés dans l’outback australien. Imaginez maintenant qu’un conducteur de camion ivre, ancien commandant de bateau et statisticien douteux, roule à toute allure dans le bush. Il rentre dans le groupe de kangourous comme dans un jeu de quilles, et notre kangourou sauteur se fait catapulter en orbite. Son gène de sauter haut » qui était a priori positif va tout simplement disparaître de la population par le jeu de la fatalité, imprévisible et cruelle. La population de kangourou, qui était promise à un grand bond en avant huhu va rester au ras des pâquerettes. Le hasard peut jouer un rôle important dans les petites populations comme celle de notre kangourou on appelle cela la dérive génétique. La sélection et la dérive sont souvent traitées de forces évolutives », et leur importance relative dépend vraiment de la taille de la population une petite population sera soumise au hasard tandis qu’une grande population le sera moins, par la loi des grands nombres ! [4] Mais au fait, qu’entend-t-on exactement par hasard » ? Il en existe de nombreuses définitions, mais celle qui semble la plus générale est tout simplement l’ensemble des choses que l’on ne peut pas prédire ». Par exemple, un pot de fleurs qui tombe sur le trottoir va faire faire une fausse note à un trompettiste de fanfare, fausse note qui va faire bondir un chat de peur, ledit félin va bondir sur un fumeur qui va échapper sa cigarette qui va voler jusqu’au siège passager d’un camion portant des produits chimiques qui passait dans la rue, la cigarette va provoquer un incendie dans l’habitacle, ce qui va faire perdre le contrôle au chauffeur, ce qui va provoquer un accident entre ce camion de produits chimiques et un camion-citerne plein de réactif, déclenchant une explosion rasant la ville de Paris voir aussi cette chanson . Cette suite d’évènement est imprédictible, et le sens commun l’attribuera à un hasard taquin. On imagine souvent que si l’on pouvait avoir une information sur chaque élément du monde, la destinée de chacune de ses parties serait alors prédictible. Un exemple si l’on avait pu avoir une information sur l’état du pot de fleurs bancal, sur la position du trompettiste, du chat, du fumeur et des deux camions, un très bon analyste aurait pu prévoir à l’avance la catastrophe. Cette idée n’est pas neuve Pierre-Simon de Laplace postulait au 18e siècle qu’ une intelligence qui, pour un instant donné, connaîtrait toutes les forces dont la nature est animée, et la situation respective des êtres qui la composent […] embrasserait dans la même formule les mouvements des plus grands corps de l’univers et ceux du plus léger atome rien ne serait incertain pour elle et l’avenir, comme le passé serait présent à ses yeux. ». Dans cette vision de la nature, ce que l’on appelle hasard n’est que la mesure de notre ignorance il n’existe pas de vrai » hasard fondamental ou hasard ontologique ». Pourtant, au début du 20e siècle apparaît une nouvelle façon de comprendre le hasard des résultats de mécanique quantique font dire à certains physiciens qu’il existe un hasard vrai » et qu’il est littéralement impossible de prédire l’état d’une particule avant de l’observer on ne peut faire que calculer des probabilités pour chaque état. Le débat sur l’interprétation de ces résultats n’est pas terminé et plusieurs écoles existent… néanmoins, la mécanique quantique apporte un vent de nouveauté sur la place du hasard dans la nature celui-ci n’est peut-être pas uniquement la mesure de notre ignorance, mais également un phénomène qui existe vraiment en soi… à l’échelle des particules tout du moins. L’un des phénomènes les moins intuitifs est celui de la superposition quantique dans le monde quantique, une particule peut être dans un état possédant plusieurs valeurs possibles au même moment par exemple, une particule à la fois bleue et à la fois rouge, et c’est l’interaction entre cette particule et d’autres objets qui va la fixer dans un état à une seule valeur rouge OU bleue. Le physicien Schrödinger a illustré cette superposition quantique en imaginant un chat bloqué dans une boite ; dans cette boite il existe une particule dans un état de superposition, et un automatisme qui va déclencher ou non l’ouverture d’un poison pour le chat. Tant que la boîte est fermée, il n’y a pas de perturbation ou d’observation pouvant fixer la particule à une valeur donnée, et elle reste dans un état de superposition [5]. L’animal est alors à la fois mort et à la fois vivant ». Au moment ou un observateur ouvre la boite, la particule fait un choix » entre ses deux valeurs possibles, et déclenche ou non le poison. Comme la moindre perturbation peut fait basculer ce système vers un choix » on appelle cette bascule la décohérence, il est très difficile de maintenir une particule dans un état superposé, en particulier à température ambiante. Cependant des expériences récentes montrent que la nature pourrait avoir découvert plusieurs solutions pour manipuler des électrons en superposition quantique ! Voyons un exemple chez les plantes, au cœur de la photosynthèse. La photosynthèse est LE processus biochimique du vivant, qui introduit l’énergie solaire dans le reste du vivant et nourrit tout le réseau alimentaire herbivores, prédateurs, parasites… au bout de la ligne, tous dépendent de l’efficacité de la photosynthèse. La lumière est captée par des antennes » contenant de la chlorophylle, qui captent les photons et les transmettent là où leur énergie sera mise à profit les centres réactionnels. Les photons seraient maintenus dans un état de superposition quantique, ce qui leur permet d’explorer tous les chemins possibles en même temps pour arriver aux centres réactionnels, pouvant ainsi choisir les plus courts et maximiser l’efficacité énergétique. Chez d’autres espèces, différents organes semblent aussi utiliser des particules en superposition quantique les cellules olfactives ou les organes de magnéto-réception des oiseaux sont parfois cités sérieusement comme pouvant utiliser des effets de superposition. La physique quantique pourrait aussi jouer un rôle dans l’apparition de mutations dans l’ADN, via des effets tunnels par exemple [6]. Le caméléon est un animal qui pourrait être quantique la direction du regard est en superposition quantique… De l’écologie aux effets quantiques, le hasard intéresse les biologistes et pour diverses raisons parce qu’il peut être sélectionné au cours de l’évolution, parce qu’il génère des débats philosophiques sur son origine et peut être aussi parce qu’il est par définition mystérieux et intrinsèquement surprenant. De plus en plus, les chercheurs le placent au centre de leurs études et non plus comme un bruit statistique », car il permet d’expliquer et de comprendre. Comme le disait un biologiste blogueur, la vie est un pari… ————–Petit passage bonus La biologie est une science statistique qui fait la part belle à la place de l’aléa dans les processus évolutifs. On pourrait citer l’importance des épisodes d’extinctions massives, évènements aléatoires par excellence, destructeurs certes, mais aussi générateurs de diversité. Cependant il me semble que la révolution conceptuelle du hasard » se tient plutôt à l’échelle de l’invisible au niveau moléculaire, dans la cellule. Des processus stochastiques » synonyme d’aléatoire se jouent aussi à l’intérieur de nos cellules. La production des protéines dépend de la lecture des gènes qui les codent, selon le schéma lecture du gène X è production de X ». On a longtemps assimilé la cellule a une mécanique bien huilée, avec un livre » contenant toute l’information qu’il lui faut l’acide désoxyribonucléique, ou ADN, des lecteurs assidus les protéines qui lisent cet ADN qui écrivent des mémos l’acide ribonucléique, ou ARN à l’intention de petits artisans assembleurs les ribosomes qui lisent ces mémos et produisent les protéines demandées. On a parfois parlé de déterminisme génétique pour décrire cette vision linéaire de l’expression des gènes. Chaque gène produit une protéine spécifique, et ici le hasard ne joue qu’un rôle perturbateur dans cette rigoureuse mécanique c’est le bruit » qui trouble le signal. Les découvertes récentes sur l’expression génétique contredisent ce modèle de fonctionnement de la cellule il s’agit en fait bien moins d’une machine finement réglée que d’un bouillonnement perpétuel de molécules soumises à l’agitation thermodynamique donnant des trajectoires dignes du mouvement brownien ». Ces interactions aléatoires sont soumises à des processus de sélection, introduisant l’ordre » observé. Pour en savoir plus, Jean-Jacques Kupiec a écrit plusieurs livres expliquant ses vues sur le transcription d’une entrevue avec ce chercheur est disponible ici Pour en savoir plus [1] Cet article n’aurait pas été possible sans la lecture du livre d’Alain Pavé, 2011. La course de la gazelle, biologie et écologie à l’épreuve du hasard, éditions EDP reprend certains exemples écologiques, comportementaux et moléculaires cités ici, et développe surtout la notion de roulette écologique ». J’ai découvert ce livre dans l’émission La Tête au Carré sur France Inter, ce qui en fait une bonne introduction. Elle est disponible à l’écoute ici [2] Une validation de l’utilité du comportement de protée a été faite récemment 2011. Un livre historique sur le sujet a été publié dès 1988 Driver PM, Humphries DA. Protean behaviour. Oxford Clarendon Press; 1988. [3] L’œil de la mouche drosophile n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, et les systèmes sensoriels sont très riches en processus aléatoires. Un bon article de vulgarisation concernant ce sujet est celui de Claude Desplan Les sens au gré du hasard, Pour la Science numéro 385, Novembre autre article de synthèse intéressant, plutôt pour le public scientifique, est celui de Losick, R., & Desplan, C. 2008. Stochasticity and cell fate. Science, 3205872, 65–68. doi [4] Une synthèse des sources du hasard en évolution peut être trouvée dans l’article de Malaterre, C. & Merlin, F. La part d’aléatoire dans l’évolution, Hasard et incertitudes, Pour la Science numéro 385. Novembre 2009. [6] Sur les liens entre physique quantique et biologie, le site web Cellule et Futur a quelques articles de très bonne qualité sur le sujet. Un livre a été publié sur le sujet, Quantum Aspects of Life. D’autres nouvelles sont régulièrement postées sur le site Futura Science qui suit ce sujet de près.
Le loup est un mammifère carnivore qui est bien souvent considéré comme étant un lointain familier du chien domestique Canis Lupus familiaris, en dépit de leurs différences évidentes en thèmes de taille et de qu'il y a différentes races de loups qui possèdent chacune leurs propres caractéristiques ? Ces espèces sont distribuées à différents endroits du monde, la majorité d'entre-elles occupent la première marche sur l'échelle alimentaire. Si vous vous connaître les différentes espèces de loups qui existent, continuez votre lecture ! Index Caractéristiques du loup Combien de races de loups existe-t-il ? Loup gris Canis lupus Loup ibérique Canis lupus signatus Loup arctique Canus lupus arctos Loup d'Arabie Canis lupus arabs Loup noir Loup gris commun Canis lupus lupus Loup de Sibérie Canis lupus albus Loup du Mexique Canis lupus baileyi Loup de l'île de Baffin Canis lupus manningi Loup du Yukon Canis lupus pambasileus Dingo Canis lupus dingo Loup de Vancouver Canis lupus crassodon Loup du Canada Canis lupus occidentalis Loup rouge Canis rufus Loup d'Abyssinie Canis simensis Loup doré Canis anthus Loup des Indes Canis indica Loup de l'Est Canis lycaon Loup de l'Himalaya Canis himalayensis Chien Canis lupus familiaris Caractéristiques du loup Le loup existe depuis environ ans. A cette époque, il était endémique à de nombreux endroits du monde, comme l'Amérique, l'Asie et l'Europe ; de nos jours, toutefois, ça a bien changé... Où vient les loups ? Principalement aux États-Unis et à quelques endroits en Europe, spécialement sur les territoires les caractéristiques des loups se distingue sa ressemblance avec le chien domestique. En plus de ça, ils peuvent peser entre 40 et 80 kilos, selon la race du loup, et ils possèdent un corps massif soutenu par de puissantes pattes musclées, le tout accompagné d'une puissante mâchoire composée de dents races de loups peuvent courir entre 10 et 65 km/h, en plus de pouvoir sauter de manière impressionnante afin de pouvoir arpenter les terrains montagneux et attraper leurs proies. Leur odorat est très développé et leurs yeux sont capables de voir dans l'obscurité grâce au tapetum lucidum, une membrane capable de filtrer les faibles quantités de lumière présentes la autre côté, leur fourrure est dense, épaisse et dure. Ainsi, elle les protège des conditions adverses et de la saleté, en plus de les maintenir bien au chaud durant les gelées tout en leur servant de parfait quelques-unes des caractéristiques des loups, à continuation nous vous parlerons en détails des différentes races de loups qui existent. Combien de races de loups existe-t-il ? Il existe plusieurs espèces et sous-espèces de loups distribuées à différents endroits du monde, mais... combien est-ce qu'il y a de race de loup ? On vous l'explique de suite !Le genre Canis,enregistre 16 espèces différentes, parmi elles, le Canis lupus. Cette espèce compte sur 37 sous-espèces différentes, parmi elles se trouve le croisement du chien domestique et du loup gris. Il existe, en outre, le Canis mesomelas elongae, sous-espèce de l'espèce Canis mesomelas, qui ne sont pas des loups, mais des chacals, comme le Canis simensis, qui est un donné que toutes les espèces enregistrées comme Canis ne sont pas toutes des loups, combien de race de loup est-ce qu'il existe ? Selon les organisations officielles, les différentes études réalisées et la bses de donnés de toxicogénomique comparative CTD, voici les seules espèces de loups qui existent, au sein desquelles on retrouve différentes sous-espèces Canis anthusCanis indicaCanis lycaonCanis himalayensisCanis lupusCanis rufusDans les prochains paragraphes nous verrons ensemble les espèces et les sous-espèces les plus populaires. Loup gris Canis lupus Le Canis lupus ou loups gris est une espèce canine carnivore de laquelle descendent beaucoup de sous-espèces qui constituent les différents types de loups. De nos jours, cette espèce est spécialement distribuée aux États-Unis, où c'est un des plus gros est caractérisé par le fait qu'il vit en meute régie par une hiérarchie sociale. Grâce à cette organisation, ils chassent et se nourrissent en groupe. Ce comportement, néanmoins, a réduit considérablement son opportunité de vivre dans d'autres endroits, car ils représentent un danger pour les fermes et le existe plus de 20 sous-espèces de loup gris, nous allons en voir quelques-unes à continuation. Loup ibérique Canis lupus signatus Le loup ibérique Canis lupus signatus est une sous-espèce du Canis Lupusendémique de la péninsule Ibérique. Il est caractérisé par ses 50 kilos et pour son pelage distinctif châtain ou beige sur le ventre, noir sur l'échine avec des taches plus claires depuis la moitié jusqu'à la loup ibérique est un des types de loups d'Espagne les plus courants. Son alimentation carnivore est basée sur la chasse de moutons, lapins, sangliers, reptiles et certains oiseaux, ainsi que d'une petite portion 5% d'aliments d'origine végétale. Loup arctique Canus lupus arctos Le Canus lupus arctos, ou loup arctique, est un spécimen endémique du Canada et du Groenland. Sa taille est plus petite que celle des autres loups et il pèse autour de 45 kilos. Comme forme d'adaptation à son environnement glacé où il vit, il présente une fourrure blanche ou jaune claire qui lui permet de se camoufler à la perfection. C'est également une sous-espèce de Canis espèce a tendance à vivre dans des caves de roche et il s'alimente d'autres mammifères qui vivent dans les zones arctiques, comme tels que l'élan, le bœuf et le caribou, ainsi que de phoques et de perdrix. Loup d'Arabie Canis lupus arabs Une autre race de loup est le loup d'Arabie Canis lupus arabs, sous-espèce du loup gris qu'on retrouve dans la péninsule du Sinaï et plusieurs pays de Moyen-Orient. C'est un loup du désert de petite taille, qui ne pèse que 20 kilos et qui se nourrit de charogne ainsi que d'animaux plus petits, comme les aux autres loups, le loup d'Arabie ne hurle pas et ne vit pas en meute. Son pelage est sépia avec du châtain, deux couleurs qui lui permettent de se camoufler parfaitement dans le sable et les zones rocheuses. Image Loup noir Le loup noir est juste une variation du pelage du loup gris Canis Lupus, c'est à dire qu'il ne s'agit pas d'une sous-espèce de l'ordre des loups. Comme le loup gris, le loup noir vit en Amérique du Nord, en Asie ainsi qu'en variation de pelage est due à une mutation génétique qui s'est produite lors d'un croisement entre des chiens domestiques et des loups sauvages. Autrefois, il existait un loup noir de Floride Canis lupus floridanus, malheureusement déclaré éteint en 1908. Loup gris commun Canis lupus lupus Le Canis lupus lupus est la sous-espèce la plus étendue de loup gris qui existe. Ce type de loup habite une grande partie d'Europe, ainsi que de larges territoires asiatiques, comme la Chine. Entre les espèces européennes, c'est une des plus grandes, car elle pèse entre 40 et 70 kilos. Sa fourrure est grise et son abdomen est de couleur à son alimentation, le loup gris commun est prédateur de lièvres, de bétails, d'élans, de cerfs, de chèvres ainsi que de sangliers. Loup de Sibérie Canis lupus albus Entre les types de loups qui vivent dans des zones froides on retrouve le Canis lupus lupus, connu populairement comme loup de Sibérie. Il se distribue dans la toundra russe et la région de Sibérie jusqu'à arriver en Scandinavie. Il pèse entre 40 et 50 kilos et sa fourrure est longue et épaisse et elle lui permet de survivre dans des températures extrêmement loup de Sibérie se nourrit de rennes, de lièvres ainsi que de renards arctiques. En outre, il s'agit d'une espèce nomade qui voyage en suivant les migrations des animaux qui forment partie de son alimentation. Loup du Mexique Canis lupus baileyi Une autre race de loup est le Canis lupus baileyi, sous-espèce qui habite en Amérique du Nord, où elle préfère vivre dans les déserts et les zones tempérées de la forêt. Elle pèse jusqu'à 45 kilos et sa fourrure est de plusieurs couleurs, entre lesquelles se distinguent le crème, le jaune et le espèce se nourrit de bovins, de lièvres, d'ovins ainsi que de rongeurs. Dû au fait qu'elle attaque le bétail, elle a été chassée et, de nos jours, elle est considérée comme éteinte en liberté, il existe toutefois certains programmes destinés à sa reproduction en captivité. Loup de l'île de Baffin Canis lupus manningi Le loup de l'île de Baffin Canis lupus manningi est une sous-espèce rare qui vit seul sur l'île de Baffin, Canada. Sa fourrure et sa taille sont semblables à celles du loup arctique. On en sait pas grand chose à propos de cette espèce, mais on sait qu'elle se nourrit de lièvres et de renards. Image Loup du Yukon Canis lupus pambasileus Une autre race de loup est le Canis lupus pambasileus connu aussi sous le nom de loup du Yukon. Il vit au Yukon, un territoire du Canada, d'où il tire son nom. Avec un poids maximum de 70 kilos, il fait partie des plus gros loups du fourrure combine différentes couleurs comprises entre le blanc, le gris, le beige et le noir, des couleurs qui sont réparties au hasard sur son corps. Dingo Canis lupus dingo Le dingo Canis lupus dingo est une variété distribuée en Australie et dans certaines zones asiatique. C'est un petit loup qui ne pèse que 32 kilos, raison pour laquelle il est considéré comme un chien et qu'il est même adopté comme animal de pelage du dingo présente une couleur uniforme qui varie entre le rouge et le jaune ; il existe même des spécimens atteints d'albinisme. Loup de Vancouver Canis lupus crassodon Le Canis lupus crassodon est endémique de l'île de Vancouver au Canada. Comme le loup arctique, il a un poil blanc qui lui permet de se camoufler dans son environnement. Bien qu'on ne sache pas grand chose à propos de ce type de loup, on sait qu'il vit en meutes composées jusqu'à 35 individus et qu'il s'approche rarement des zones peuplées par des êtres humains. Loup du Canada Canis lupus occidentalis Le loup du Canada Canis lupus occidentalis habite les côtes des océans glacial Arctique jusqu'aux États-Unis. C'est un des plus grands loups qui peut mesurer jusqu'à 85 centimètres de long, même s'il ne pèse qu'entre 45 et 50 à sa fourrure, elle peut être noire, grise ou châtain avec du blanc. Son alimentation est variée, il peut en effet se nourrir de bœufs, de lièvres, de reptiles, de cerfs et d'élans. Loup rouge Canis rufus Laissant de côté les sous-espèces de loup gris, au sein des espèces de loups on retrouve aussi le Canis rufus connu aussi sous le nom de loup rouge. Il habite quelques zones du Mexique, des États-Unis et du Canada, il se trouve malheureusement en danger critique d'extinction dû à la chasse des espèces desquelles il se nourrit, de l'introduction de spécimens dans son environnement et de l'effet de la construction des voies de loup rouge se se caractérise pour peser autour de 35 kilos et pour son pelage tacheté, où se perçoivent des zones rougeâtres, grises et jaunes. Ils se nourrissent de cerfs, de ratons laveurs et de rongeurs. Loup d'Abyssinie Canis simensis Le Canis simensis est en réalité un chacal ou un coyote, il ne s'agit donc pas d'une race de loup. Il vit à mètres d'altitude dans les montagnes éthiopienne. Il a la taille d'un chien et il ne pèse qu'entre 10 et 20 kilos. En outre, sa fourrure est rouge avec des taches blanches en dessous du cou et sa queue est de couleur vit en meute organisée hiérarchiquement. De nos jours, il est en voie d'extinction à cause de la destruction de son environnement ainsi que des attaques humaines à son encontre afin de l'éloigner du bétail. Loup doré Canis anthus Le loup doré Canis anthus est une espèce de loup qui vit sur le continent africain. Ce loup est adapté au climat semi-désertique, mais il préfère vivre dans des zones où se trouvent des sources d' à ses caractéristiques physiques, il est de plus petite taille que les autres loups. Il pèse autour de 15 kilos et il a une fourrure obscur sur l'échine et la queue et de couleur sable sur les pattes et l'abdomen. Loup des Indes Canis indica Le loup des indes Canis Indica est originaire d'Israël, d'Arabie Saoudite, d'Inde et du Pakistan, où il préfère vivre dans des zones semi-désertiques. C'est un loup au corps stylisé, qui ne pèse que 30 kilos, sa fourrure est rougeâtre ou tigré et elle leur permet de se camoufler dans le sable et les zones race de loup se nourrit principalement de bétails, raison pour laquelle il a été persécuté en Inde durant plusieurs siècles. Loup de l'Est Canis lycaon Une autre race de loup est le loup de l'Est Canis lycaon, qui habite la zone du sud-est canadien. Il a une fourrure dure et longue de couleurs noire et crème race de loup habite les zones boucheuses du Canada, où il se nourrit de vertébrés plus petits et il vit en meutes. Il s'agit, en outre, d'une espèce en voie d'extinction dû à la destruction de leur habitat et la fragmentation des populations que ça a provoqué au sein de ses meutes. Loup de l'Himalaya Canis himalayensis Le loup de l'Himalaya Canis himalayensis est originaire du Népal ainsi que du nord de l'Inde. Ils vivent en petites communautés et de nos jours il n'existe plus qu'un nombre réduit de spécimens à son apparence, il s'agit d'un petit loup tout fin. Son pelage est dur et il se présente sous des couleurs châtains clairs, gris et crème. Chien Canis lupus familiaris Le chien domestique Canis lupus familiaris est un des animaux les plus étendus dans le monde entier et il fait partie des animaux de compagnie préférés de très nombreuses familles. Ses caractéristiques physiques varient entre les différentes races reconnues qui existent, et qui présentent d'amples différences de taille, de couleur, de type de pelage, de personnalité et d'espérance de chien domestique est une sous-espèce différente. A l'origine, les théories les plus récentes suggèrent que le chien tel qu'on le connaît aujourd'hui, est le résultat de croisements entre des loups dingo, des loups basenji et des chacals. Toutefois, il y a de cela ans les lignées des chiens et des loups se sont séparées, bien qu'ils aient partagé des ancêtres communs. A partir de cette séparation, chaque espèce s'est développée de manière différente et le chien a fini par être domestiqué. Pour plus de détails, c'est par ici Est-ce que le chien descend du loup ? Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables à Race de loup, nous vous recommandons de consulter la section Curiosités du monde animal. Bibliographie Ministerio de Medio Ambiente. Estado de conservación del lobo ibérico. España. Consultez List of Threatened Species. Canis rufus. Consultez Mark. 2009, 5 février. New World wolves and coyotes owe debt to dogs. The New York Times. Consulta de México. Lobo mexicano. Consultez Megan. 2014, 14 juillet. First litter of wild wolf pups born in Mexico. Live Science. Consultez Taxonomic Information SystemI. Canis lupus manningi. Consultez Taxonomic Information System. Canis lupus dingo. Consultez Taxonomic Information System. Canis lupus crassodon. Consultez Taxonomic Information System. Canis lupus occidentalis. Consultez Taxonomic Information System. Canis lupus pallipes. Consultez Toxicogenomics Database. Canis. Consultez
ensemble d espèce dont fait partie la gazelle