Cliquez ici >>> 🩞 toucher du sang contaminĂ© sur une plaie

Peuton ĂȘtre contaminĂ© par le VIH en embrassant une personne sĂ©ropositive sur la bouche ? Non. La salive, les larmes, la sueur ou l’urine ne sont pas contaminantes. On peut donc toucher, embrasser une personne sĂ©ropositive, mais aussi utiliser les Ă©quipements publics (toilettes, douches, piscines) sans risquer d’ĂȘtre infectĂ© par le VIH. Rage: qu'est-ce que c'est ? La rage est une maladie virale et constamment mortelle.Elle touche les mammifĂšres, notamment les chauves-souris, les chiens, les chats et les renards et peut se transmettre Ă  l'homme.La France est indemne de rage depuis 2001.Les rares cas observĂ©s dans l'Hexagone concernent des individus qui ont Ă©tĂ© mordus Ă  l'Ă©tranger dans VossymptĂŽmes dĂ©pendront du type de staphylocoque dont vous souffrez.Les symptĂŽmes d'une infection Ă  staphylocoque peuvent aller d'une peau irritĂ©e, Ă  des bosses et des gonflements douloureux, en passant par de la fiĂšvre, une accĂ©lĂ©ration du rythme cardiaque et une confusion si la bactĂ©rie pĂ©nĂštre dans votre sang.Certaines personnes portent les staphylocoques sur leur Plaieou blessure. DĂ©finition. Une plaie au ventre doit toujours ĂȘtre prise avec beaucoup de sĂ©rieux, car la paroi abdominal e n'est protĂ©gĂ©e que par des muscles, et les lĂ©sion s peuvent atteindre des organe s ou des vaisseaux qui vont saigner et provoquer une hĂ©morragie interne invisible de l'extĂ©rieur. [>>>] Voiciune liste de comportements adoptĂ©s lors de diverses situations : 1°) Lors d'une prise de sang, l'infirmiĂšre passe un tampon d'alcool sur la peau avant de faire la prise de sang. 2°) Une mĂšre dĂ©sinfecte la plaie du genou blessĂ© de son fils avec de la bĂ©tadine. Recherche Un Site De Rencontre Totalement Gratuit. Notions de base DĂ©finition La plaie est une lĂ©sion de la peau, revĂȘtement protecteur du corps, avec une atteinte possible des tissus sous la peau. Elle est provoquĂ©e par un agent extĂ©rieur comme un couteau ou par un coup, une chute. Rappel d'anatomie et de physiologie ◁ Savoir + cours anatomie Niveau DEA ambulancier Anatomie Peau Sous peau Muscles Tendons Vaisseaux Nerfs Articulation Os Physiologie La plaie endommage la peau mais aussi les parties dites molles sous la peau la peau la graisse les muscles les tendons les vaisseaux les nerfs les os La peau recouvre toute la surface du corps. La couche superficielle s'appelle l'Ă©piderme composĂ© de plusieurs couches de cellules qui meurent et rĂ©gĂ©nĂšrent. Sous les cellules de la peau , il y a le derme avec des petits vaisseaux la plaie saigne des fibres Ă©lastiques des glandes sueurs, rĂ©gulation de la tempĂ©rature du gras plus ou moins Ă©pais obĂ©sitĂ© des rĂ©cepteurs sensitifs capteurs dĂ©but des nerfs sensitifs Ă  l'origine de la sensation de douleur mais aussi de la tempĂ©rature , de la pression. Tout autour des os il y a des muscles. Souvent ils sont opposĂ©s un devant qui flĂ©chit et un autre derriĂšre qui Ă©tend. Par ex. au niveau du bras biceps et triceps ils peuvent ĂȘtre en partie dĂ©chirĂ©s par une plaie. Ils consomment beaucoup d'oxygĂšne et de sucre, ils sont donc bien vascularisĂ©s. Les muscles se terminent Ă  chaque extrĂ©mitĂ© par des tendons qui s'accrochent aux os. Rappelons qu'un tendon c'est une "ficelle" au bout d'un muscle et qui va Ă  un os. Il permet grĂące Ă  une articulation de faire bouger un bout de doigt par ex. Ils sont particuliĂšrement nombreux au niveau du poignet et de la main. Au poignet il y a beaucoup de tendons pour l'extension sur la face dorsale et de l'autre cĂŽtĂ© pour la flexion des doigts. Sous la peau il y a de trĂšs nombreux vaisseaux qui proviennent des artĂšres et retournent au coeur par les veines. Dans des gaines sont rĂ©unies artĂšre, veine, nerf Les nerfs sensitifs et moteurs suivent en gĂ©nĂ©ral le trajet des artĂšres et veines dans des gaines, puis deviennent plus petits. Sous la peau il y a de trĂšs nombreuses ramifications nerveuses. C'est le lieu de contact entre 2 os. Elle permet de maintenir les os en place grĂące aux ligaments, et d'obtenir un mouvement rapide grĂące aux tendons et aux muscles qui adhĂšrent au pourtour des extrĂ©mitĂ©s des os. Elle est entourĂ©e d'une capsule composĂ©e de fibres Ă©lastiques et de ligaments qui maintiennent l'articulation en place. A l'intĂ©rieur de l'articulation, il y a trĂšs peu de liquide lubrifiant appelĂ© liquide synovial. N'oublions pas qu'il n'y a pas que les grosses articulations. Pour la mainil y a articulation entre phalanges par ex. Les os sont l'ossature des membres. Autour il y a des muscles et des gaines regroupant les artĂšres, veines et nerfs principaux. La peau recouvre toute la surface du corps et se continue par les muqueuses au niveau des orifices naturels. La peau a trois fonctions essentielles protĂšge notre organisme des agressions extĂ©rieures Ses diffĂ©rentes couches constituent une barriĂšre aux nombreux facteurs agressifs comme les agents infectieux bactĂ©ries et virus rĂ©gulation de la tempĂ©rature de l'organisme Si la tempĂ©rature augmente, les petits vaisseaux contenus dans la peau se dilatent et transportent la chaleur Ă  la surface de la peau pour l'Ă©changer avec l'air. L'Ă©vaporation de la sueur participe Ă  la dĂ©perdition de la chaleur. ExposĂ©s au froid, les petits vaisseaux de la peau se contractent, orientant ainsi la chaleur vers l'intĂ©rieur de l'organisme en Ă©vitant une dĂ©perdition de chaleur informations sur l'environnement extĂ©rieur Le toucher, la pression et la douleur sont les principales informations perçues. Il en est de mĂȘme pour la sensation de chaud et de froid. Ces perceptions sont rĂ©coltĂ©es par des capteurs situĂ©s dans la peau et transmis par l'intermĂ©diaire des nerfs, puis de la moelle Ă©piniĂšre au cerveau. MĂ©canisme La plaie est faite De l'extĂ©rieur vers l'intĂ©rieur avec un objet tranchant de type couteau par un projectile balle par Ă©crasement par morsure De l'intĂ©rieur vers l'extĂ©rieur fracture ouverte Les lĂ©sions Quelles sont les consĂ©quences d'une plaie ? Elles sont variables selon la profondeur de la plaie. Types de plaie La coupure Elle est provoquĂ©e par un objet tranchant verre, lame d'un couteau.... Il s'agit de l'aspect le plus frĂ©quent d'une plaie. Elle peut ĂȘtre accompagnĂ©e d'un saignement abondant ou d'une lĂ©sion d'un organe vital sous-jacent. Contusion Un coup peut provoquer une rupture des vaisseaux situĂ©s immĂ©diatement sous la peau. Le sang s'Ă©chappe dans les tissus sous l'Ă©piderme, donnant une coloration violette et un aspect gonflĂ© Ă  la peau qui peut ne pas ĂȘtre rompue. Attention, les organes internes comme la rate peuvent se dĂ©chirer par la violence du choc. L'Ă©corchure Ă©raflure Il s'agit d'une plaie simple, superficielle, qui n'atteint pas la peau en profondeur. Elle donne un aspect rouge et suintant de la peau. Cette lĂ©sion est trĂšs douloureuse. Elle est en rĂšgle gĂ©nĂ©rale provoquĂ©e par une chute ayant entraĂźnĂ© un glissement ou par une friction. Elle contient souvent des petits corps Ă©trangers incrustĂ©s sous la peau et qui peuvent entraĂźner des infections secondaires. La lacĂ©ration Il s'agit d'une dĂ©chirure souvent complexe de la peau par arrachement ou Ă©crasement. La plaie est irrĂ©guliĂšre avec des lambeaux de peau. Les dĂ©gĂąts de la peau et les hĂ©matomes associĂ©s sont importants. Plaie ponctiforme comme un point. C'est le cas d'une piqure par aiguille, insecte, Ă©pine de rosiers... C'est une plaie souvent profonde car provoquĂ© par un objet pointu clou, arme blanche, balle... qui a traversĂ© bien souvent les organes sous jacents La gravitĂ© de cette plaie ne doit pas ĂȘtre mĂ©connue mĂȘme si elle ne parait pas extĂ©rieurement trĂšs importante. Souvent nĂ©gligĂ©e et non dĂ©sinfectĂ©e, elle peut par ex. au niveau de la pulpe d'un doigt donner naissance Ă  un panaris. Elle peut aussi avoir infectĂ© une articulation ou une gaine qui enveloppe un tendon au niveau de la main. Citons l'injection sous pression avec un pistolet utilisĂ© dans le bricolage. â–œâ–ł Photos des diffĂ©rentes plaies PSE1 Coupure Coupure Ecorchure Ecorchure LacĂ©ration LacĂ©ration Ponctiforme Ponctiforme LĂ©sions sous cutanĂ©es ou contusions c'est Ă  dire en dessous de la peau ou Ă©piderme sous cutanĂ©e. HĂ©matome C'est une boule sous tension sous la peau. Un coup peut provoquer une rupture des vaisseaux situĂ©s immĂ©diatement sous la peau. Le sang s'Ă©chappe dans les tissus sous l'Ă©piderme, donnant une coloration violette et un aspect gonflĂ© Ă  la peau qui peut ne pas ĂȘtre rompue, c'est l'hĂ©matome. Ils sont parfois trĂšs Ă©tendus traduisant une lĂ©sion plus profonde comme une fracture ou une lĂ©sion interne. Attention Un hĂ©matome de cuisse sur une fracture du fĂ©mur peut stocker plus d'un litre de sang traumatisme potentiellement Ă  haut risque de dĂ©tresse circulatoire parfois retardĂ© de quelques heures Ecchymose C'est une tache de sang d'oĂč le nom de "bleu" qui diffuse sous la peau. Elle est majorĂ©e si le sang est plus fluide maladie du sang ou traitement anticoagulant Elle peut mĂȘme ĂȘtre spontanĂ©e dans ce cas. Muscles et tendons Si le muscle se dĂ©fend bien contre l'infection et cicatrise bien, le tendon par contre cicatrise trĂšs mal. Il faut toujours le rĂ©parer chirurgicalement. C'est pourquoi toute plaie mĂȘme minime situĂ©e Ă  proximitĂ© d'un tendon doit ĂȘtre opĂ©rĂ©e c'est le cas des plaies de la main. Rappelons qu'un tendon est une "ficelle" au bout d'un muscle et qui s'accroche Ă  un os. Il permet grĂące Ă  une articulation de faire bouger un bout de doigt par ex. Au poignet il y a plein de tendons pour l'extension sur la face dorsale et de l'autre cĂŽtĂ© pour la flexion. Attention Il faut toujours explorer au bloc opĂ©ratoire une plaie profonde ou mal situĂ©e main, poignet, articulations... Vaisseaux Les fins s'arrĂȘtent de saigner tous seuls ou en comprimant la plaie quelques minutes, mais les gros, surtout d'origine artĂ©rielle, entraĂźnent des hĂ©morragies graves importantes Ă  l'origine possible d'un collapsus voire d'un arrĂȘt cardiaque plaie artĂšre fĂ©morale ◁ Revoir plaie artĂ©rielle urgence vitale Nerfs Lorsqu'un nerf sensitif est coupĂ© , il n'y a plus de sensibilitĂ© en dessous de la plaie. Si c'est un nerf moteur , il ne commande plus. La motricitĂ© est atteinte. Les petits fins et superficiels cicatrisent, mais si un gros est coupĂ©, il faut alors les suturer. Le rĂ©sultat n'est pas garantie car on n'a pas encore trouver le moyen de refaire pousser les nerfs et remettre le tout en connexion. Articulations Une plaie situĂ©e Ă  proximitĂ© d'une articulation risque de s'infecter. Pour le confirmer on vĂ©rifie par une exploration chirurgicale avec nettoyage. Attention aux petites articulations des doigts ! Os Une plaie qui communique avec un os cassĂ© est une fracture ouverte. Note Une fracture avec une peau abĂźmĂ©e autour c'est aussi une fracture ouverte Atteinte des structures internes Pour les plaies du thorax, abdomen, rachis, les organes internes peuvent ĂȘtre atteints. Si la lĂ©sion est facilement suspectĂ©e devant une plaie par balle , il faut aussi l'Ă©voquer avec un objet pointue la lame mĂȘme petite peut avoir pĂ©nĂ©trĂ©e profondĂ©ment Ă  cause de l'appui sur la peau. Une contusion, Ă©raflure de la peau du thorax ou de l'abdomen signe le traumatisme. Ils peuvent entraĂźner une dĂ©faillance de la respiration, circulation, de la fonction nerveuse moelle Ă©piniĂšre Voir page suivante Complications des plaies HĂ©morragie externe Plaie artĂšre principale Elle entraĂźne en quelques minutes une dĂ©tresse circulatoire majeure si la compression n'est pas immĂ©diate. Plaie qui saigne en nappe modĂ©rĂ©ment Un saignement dĂ» Ă  une petite coupure, Ă©corchure, Ă©raflure ou abrasion cutanĂ©e s'arrĂȘte spontanĂ©ment en quelques minutes. En effet les vaisseaux se contractent et la plaie vasculaire est "bouchĂ©e" par un caillot formĂ© par les plaquettes du sang et des facteurs de coagulation. Il ne faut pas "gratter" le caillot formĂ© sinon la plaie resaigne. Plaie qui saigne beaucoup Un saignement abondant imbibe de sang un mouchoir en quelques secondes et ne s'arrĂȘte pas spontanĂ©ment. Si aucune compression n'est pratiquĂ©e, la perte de sang peut devenir importante. Il est trĂšs difficile d'Ă©valuer la quantitĂ© de sang perdu. On peut aussi bien minorer que majorer un visage en sang mais finalement peu abondant ou au contraire plaie du scalp. Paralysie La section d'un tendon ou d'un nerf entraĂźne la paralysie du segment du membre situĂ© en dessous de la plaie. Il faut ĂȘtre particuliĂšrement attentif aux plaies du poignet ou de doigts et bien vĂ©rifier la sensibilitĂ© et la motricitĂ©. Infection La peau est une barriĂšre contre les microbes. HĂ©las, il y a toujours des germes sur la peau. La plaie ouvre un chemin par lequel vont entrer les germes. En effet l'infection est toujours prĂ©sente, mais en gĂ©nĂ©ral l'organisme se dĂ©fend, mais il est parfois dĂ©bordĂ©. Le risque est maximum lors de plaie souillĂ©e par de la terre prĂ©sence d'un corps Ă©tranger morsure Dans ces cas il y a des bactĂ©ries qui proviennent de l'extĂ©rieur en grand nombre Devant toute plaie, il faut prĂ©venir l'infection par le nettoyage de la plaie et l'usage d'un antiseptique. â–œ DĂ©veloppement de l'infection Elle survient secondairement. C'est pourquoi il est difficile de faire comprendre l'importance du nettoyage. L'infection Ă©volue en trois Ă©tapes Infection locale avec rougeur, chaleur, douleur, gonflement. AbcĂšs avec fiĂšvre et formation de pus. Le traitement est chirurgical avec antibiotiques. Au niveau du doigt c'est un panaris. La peau est rouge, tendue et la douleur est intense, lancinante entraĂźnant insomnie. Une plaie ponctiforme de la main peut avoir infectĂ© la gaine d'un tendon. Lymphangite C'est une traĂźnĂ©e rougeĂątre sur le bras qui suit le trajet de la est en rapport avec une infection rĂ©gionale avant la septiciĂ©mie. Il y a souvent des ganglions Infection gĂ©nĂ©rale septicĂ©mie Elle gagne tout le corps avec apparitions de trainĂ©es rougeĂątres Ă  distance de la plaie On parle de lymphangite car c'est le systĂšme lympathique qui est atteint et de ganglions puis dĂ©veloppement des microbes dans le sang septicĂ©mie. En plus du traitement local il faut un traitement gĂ©nĂ©ral antibiotiques, voire rĂ©animation Cas particulier le tĂ©tanos C'est une infection souvent mortelle due Ă  la souillure de la plaie par un microbe. Il survient chez une personne non vaccinĂ©e. Il est prĂ©venu par un rappel de vaccin ou sĂ©rum + vaccin chez le non vaccinĂ©. Bilan PremiĂšre Ă©tape Bilan vital , traumatique et circonstantiel MĂȘme si la plaie est importante, il ne faut PAS se prĂ©cipiter pour soigner la ou les plaies. Il faut toujours au prĂ©alable faire un bilan vital et au besoin pratiquer les gestes de secours adĂ©quats. Il est possible aussi qu'il y ait d'autres blessĂ©s plus graves en dĂ©tresse qui nĂ©cessitent des soins prioritaires. â–œ DĂ©tails de la premiĂšre Ă©tape Bilan vital Cet examen est trĂšs rapide quelques secondes, Ă  la recherche d'une grave dĂ©tresse nĂ©cessitant des gestes de secours. Bilan et gestes de secours seront quasiment fait en mĂȘme temps. Le bilan d'extrĂȘme urgence ou vital permet de savoir s'il faut mettre en route immĂ©diatement des gestes de rĂ©animation pour 4 situations hĂ©morragie artĂ©rielle principalement de l'artĂšre fĂ©morale avec plaie obstruction totale des voies aĂ©riennes supĂ©rieures inconscience ou coma arrĂȘt cardiaque Ce n'est qu'aprĂšs avoir constatĂ© qu'il n'y avait rien de vital que le bilan est complĂ©tĂ© par un examen approfondi avec prises des constantes habituelles frĂ©quence respiratoire, pouls...On se limitera aux organes indispensables Ă  la vie respiration circulation coeur conscience et motricitĂ© ◁ Revoir bilan vital Bilan traumatique Le bilan gĂ©nĂ©ral terminĂ©, il est indispensable de complĂ©ter cet examen par un inventaire minutieux des diffĂ©rentes lĂ©sions. Pour ne rien oublier, on procĂ©dera rĂ©gion par rĂ©gion. Cet examen se fera par la vue, et parfois par la palpation prudente. On identifiera les plaintes si le blessĂ© est conscient douleur motricitĂ© paralysie, faiblesse sensibilitĂ© insensibilitĂ© fourmillements On recherchera Ă  chaque Ă©tape contusion, gonflement, oedĂšmes, hĂ©matomes plaies et leurs aspects Ă©raflure, Ă©corchure, coupure, lacĂ©ration, plaie ponctiforme... saignement dĂ©formation douleur provoquĂ©e ◁ Revoir bilan traumatique Bilan circonstanciel Il est indispensable de connaĂźtre les circonstances de l'accident, le positionnement de la victime les risques et dangers Ă©ventuels Bilan local Nature de la plaie Il est important de savoir si l'origine de la plaie est une coupure par objet tranchant Il faut alors Ă©valuer sa profondeur longueur de la lame et mieux conserver l'objet. une contusion par Ă©crasement une Ă©raflure une plaie par balle, arme blanche une morsure de chien Il faut retrouver son propriĂ©taire car il y a risque de rage. une piqĂ»re prĂ©sence d'un dar, Ă©charde... Note Une blessure par un coup de couteau s'appelle une plaie par arme blanche Forme de la plaie Plaie franche Les bords sont nets fait par un objet tranchant comme un couteau Plaie pĂ©nĂ©trante Il y a une porte d'entrĂ©e mais pas de sortie. Par ex. un coup de couteau Plaie transfixiante Il y a une porte d'entrĂ©e et de sortie comme une plaie par balle. On peut mĂȘme reconstituer le trajet de la balle et ainsi de savoir quel organe a Ă©tĂ© touchĂ©. Plaie punctiforme comme un point d'oĂč le nom. Par ex aiguille notamment Ă  l'hĂŽpital pour les soignants avec risque d'infection voir Accident d'Exposition au Sang Eraflure C'est une abrasion de la peau qui est arrachĂ© superficiellement en rapport avec un glissement ou friction contre un objet dur comme la pierre. La plaie est trĂšs douloureuse. La lacĂ©ration est le stade plus grave d'arrachement. Plaie contuse Elle est dĂ©chirĂ©e, dĂ©chiquetĂ©e, Ă©clatĂ©e souvent par Ă©crasement Il se constitue sous la peau un hĂ©matome en rapport avec la dĂ©chirure de petits vaisseaux Un gonflement autour de la plaie se dĂ©veloppe. C'est un oedĂšme eau entre les cellules Profondeur Si la plaie est importante, on peut Ă©valuer la profondeur. Mais le plus souvent, il est impossible de connaĂźtre avec exactitude la profondeur. L'Ă©tude de l'objet lame ou couteau long ? permet d'avoir une premiĂšre idĂ©e. Pour un coup de couteau, l'appui sur une zone souple comme l'abdomen peut pĂ©nĂ©trer profondemment Ă  l'intĂ©rieur du corps. Plus la plaie est profonde, plus il y a risque d'hĂ©morragie et de lĂ©sions d'organes en dessous. Souillures Il faut noter la prĂ©sence de corps Ă©tranger dĂ©bris de verre, petit caillou, Ă©charde, terre.... Localisation Bien notĂ© l'emplacement exact de la plaie. CritĂšres de gravitĂ© Elle est fonction de l'Ă©tendue de la profondeur de la prĂ©sence de corps Ă©tranger de la localisation Citons comme Ă©lĂ©ments de gravitĂ© Plaie hĂ©morragique Plaie profonde Plaie souillĂ©e Plaie Ă©tendue
 Plaie avec paralysie PrĂšs d'un tendon, d'une artĂšre ou d'une articulation Au cou, Ă  la main, Ă  l'oeil ou Ă  la face Thorax, abdomen Une plaie simple est une petite coupure ou Ă©corchure Ă©raflure saignant peu et non situĂ©e Ă  proximitĂ© d'un orifice naturel ou de l'oeil. Mais mĂȘme une petite plaie ponctiforme de la main peut se transformer plus tard en une importante infection. Quelque soit sa taille, on ne peut savoir si une plaie est grave qu'aprĂšs l'avoir fait examinĂ©e par un mĂ©decin. Toute plaie impressionnante ne doit pas faire mĂ©connaĂźtre un autre traumatisme beaucoup plus grave! HĂ©morragie externe ? L'hĂ©morragie est le plus souvent Ă©vidente. Elle doit ĂȘtre recherchĂ©e systĂ©matiquement sur un blessĂ© car elle peut ĂȘtre masquĂ©e par la position de la victime ou un vĂȘtement particulier manteau, blouson
. Dans ce cas, Ă©carter les vĂȘtements si nĂ©cessaire. Il faut insister sur la plaie de l'occiput derriĂšre du crĂąne qui peut saigner en permanence dans le dos du blessĂ© et vers le matelas coquille, et ce n'est qu'Ă  l'arrivĂ©e que l'erreur sera dĂ©couverte. Quelle soit artĂ©rielle ou veineuse la plaie des vaisseaux est appelĂ©e une hĂ©morragie externe. La plaie artĂ©rielle saigne en jet par saccade pulsatile comme le pouls de couleur rouge vif La plaie veineuse saigne par nappe, diffuse de couleur rouge plus foncĂ©e Retentissement circulatoire ? Les signes d'un Ă©tat de choc hĂ©morragique sont Ă  rechercher systĂ©matiquement pĂąleur froid angoisse soif sueurs accĂ©lĂ©ration du pouls ou tachycardie baisse de la tension voire effondrement collapsus respiration rapide ◁ Revoir plaie artĂ©rielle urgence vitale Astuce Ne pas confondre dĂ©tresse circulatoire persistante avec un malaise vagal en rapport avec la vue du sang, de la plaie et de la douleur HĂ©las, les signes au dĂ©but sont les mĂȘmes sueurs, pĂąleur, somnolence, mais en principe et trĂšs thĂ©orique pas de pouls accĂ©lĂ©rĂ© mais pouls lent Le malaise rĂ©gresse mais pas la dĂ©tresse circulatoire Bilan rĂ©gional Il faut noter en dessous du niveau de la plaie extrĂ©mitĂ© dite "distale" "Ă  distance" la sensibilitĂ© la motricitĂ© la chaleur les pouls pĂ©riphĂ©riques afin de rechercher une section d'un tendon, d'un nerf ou d'un vaisseau ou les 3 ! On n'oubliera pas de rechercher un autre traumatisme. Gestes Toute plaie mĂȘme minime doit ĂȘtre soignĂ©e et ĂȘtre examinĂ©e par un mĂ©decin. Une plaie d'un centimĂštre sur un doigt peut avoir lĂ©sĂ© un nerf ou une articulation par exemple. Il faut arrĂȘter le saignement protĂ©ger la plaie pour limiter le risque d'infection immobiliser la partie atteinte Le sauveteur expliquera Ă  la victime ce qui se passe pour la rĂ©conforter et rechercher sa coopĂ©ration. Tous les gestes pratiquĂ©s seront expliquĂ©s. Le matĂ©riel Une trousse de secours "idĂ©al" devrait comportĂ©e matĂ©riel exigĂ© pour une ambulance - 1 bande Ă©lastique type Velpeau de largeur 5 cm, et une de 10 cm, - 20 compresses de gaze stĂ©rile de taille environ 7,5 x 7,5 cm, - 2 pansements stĂ©riles absorbant amĂ©ricain de taille environ 20 x40 cm, - 2 rouleaux de ruban adhĂ©sif de largeur 2 cm - 1 pince Ă  Ă©charde - 1drap stĂ©rile tissu ou non tissĂ©, ou drap isothermique de taille environ 2 x 1 m - 1 champ stĂ©rile de taille environ 75 x 75 cm - 2 paires de gants stĂ©riles usage unique de taille moyenne - 2 masques de type chirurgical Ă  usage unique - 2 masques de type FFP2 Ă  usage unique - Solution antiseptique bactĂ©ricide non iodĂ©e, en conditionnement d'origine, minimum 0,25 litre de prefernce unidose - 1 paire de ciseaux universels bout mousse. - 1 rasoir de sĂ»retĂ©, - 1 lampe Ă©lectrique Ă  pile avec piles de rechange - stylo et carnet 1 + 1 - 10 sacs poubelles de 10 litres, minimum Ce nĂ©cessaire de secourisme d'urgence, est rassemblĂ© dans un contenant unique, portable, rĂ©servĂ© Ă  cet usage, et protĂ©geant des projections et de la poussiĂšre. Lutte contre l'infection Il faut respecter la rĂšgle classique "Ne pas toucher, emballer, Ă©tiqueter, Ă©vacuer" Se protĂ©ger Se laver les mains avec de l'eau et du savon ou une solution hydro-alcoolique. On se protĂšge d'Ă©ventuelles projections de sang par le port de gants, voire des lunettes de protection. Le sauveteur ne doit jamais ĂȘtre en contact avec le sang du malade pour Ă©viter SIDA ou HĂ©patite C. ▷ Savoir + Accident d'Exposition au Sang Niveau DEAmbulancier Nettoyer une plaie simple La plaie est nettoyĂ©e Ă  l'eau et au savon afin de retirer les souillures et les corps Ă©trangers superficiels et visibles. Mais le mieux est d'utiliser une compresse stĂ©rile imprĂ©gnĂ©e d'un antiseptique. Le lavage Ă©limine les germes qui pourraient pĂ©nĂ©trer dans la plaie. Le nettoyage doit se faire avec douceur du centre vers la pĂ©riphĂ©rie pour ne pas faire saigner ou faire pĂ©nĂ©trer des corps Ă©trangers. On utilisera une compresse stĂ©rile par geste sans jamais repasser une compresse souillĂ©e sur un endroit dĂ©sinfectĂ©. Les compresses utilisĂ©es et les gants seront jetĂ©s dans un conteneur Ă  dĂ©chets septiques. Antiseptique C'est une prĂ©paration mĂ©dicamenteuse qui a la propriĂ©tĂ© d'Ă©liminer ou de tuer les micro-organismes, ou d'inactiver les virus prĂ©sents dans les tissus vivants peau, muqueuses, plaies. Il doit ĂȘtre utilisĂ© seul, en liquide ou en spray, peu allergisant et peu irritant. On doit se conformer aux rĂšgles d'utilisation prĂ©conisĂ©es par le fabricant, contrĂŽler la date de pĂ©remption et contrĂŽler la date d'ouverture du flacon normalement inscrite dessus par le premier utilisateur. Il faut prĂ©fĂ©rer lorsque cela est possible, les doses Ă  usage unique Ne pas toucher une plaie importante Elle est mise Ă  nu, en coupant les vĂȘtements, tout en Ă©vitant la contamination par la poussiĂšre ou les mains sales. On ne touchera pas directement Ă  la plaie. Si un corps Ă©tranger couteau, outil, morceau de verre... est inclus dans la plaie, il ne faut jamais le retirer car son retrait ou sa mobilisation peut aggraver la lĂ©sion et le saignement. ProtĂ©ger la plaie Pansement En limitant le contact avec l'extĂ©rieur, le pansement protĂšge la plaie des organismes extĂ©rieurs qui pourraient la contaminer diminue le risque de contamination du secouriste par le sang de la victime La plaie est recouverte avec des compresses stĂ©riles maintenues par un bandage avec un pansement individuel en paquet stĂ©rile de taille appropriĂ©e ou un champ stĂ©rile jamais de coton On ne touche jamais avec les doigts, mĂȘmes recouverts de gants, la partie du pansement qui entrera en contact avec la plaie. Pour une plaie simple, on peut la laisser Ă  nu ou la protĂ©ger par un pansement adhĂ©sif si la plaie risque d'ĂȘtre Ă  nouveau souillĂ©e ce pansement n'adhĂšrera correctement que lorsque la peau aura sĂ©chĂ©. Demander Ă  la victime si elle est vaccinĂ©e contre le tĂ©tanos et depuis quand. Si la vaccination n'est pas rĂ©cente, lui conseiller de consulter un mĂ©decin. Conseiller Ă  la victime, si la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle continue de faire mal dans les 24 heures de consulter sans tarder un mĂ©decin. Pansements et bandages Ils constituent l'ensemble des matĂ©riels qui sont nĂ©cessaires pour recouvrir une plaie ou une brĂ»lure, qu'elle soit simple ou grave. Ils ont les caractĂ©ristiques suivantes stĂ©rile couvrant adhĂ©rant, sans ĂȘtre compressif, sauf pour les hĂ©morragies L'examen de la plaie ou de la brĂ»lure dĂ©termine la nature du pansement et du bandage Ă  rĂ©aliser. Pour protĂ©ger une plaie, on peut utiliser divers types de pansement compresses stĂ©riles pansements adhĂ©sifs associant compresse et un adhĂ©sif pansements absorbants dit "pansement amĂ©ricain" comprenant plusieurs couches de compresses rembourrĂ©es champs et drap stĂ©riles Le maintien du pansement se fait avec bandes ruban adhĂ©sif Une surveillance doit ensuite ĂȘtre effectuĂ©e afin de vĂ©rifier l'apparition Ă©ventuelle d'un saignement ou d'une douleur importante. Par exemple, un pansement circulaire posĂ© sur un membre peut faire garrot, soit parce qu'il est trop serrĂ© dĂšs la pose, ce qui est une erreur technique, soit sous l'effet d'un gonflement rĂ©actionnel survenant aprĂšs le traumatisme. Le matĂ©riel de pansement et de bandage est consommable, Ă  usage unique et doit ĂȘtre jetĂ© dans des rĂ©cipients prĂ©vus Ă  cet effet aprĂšs leur utilisation. Lutte contre l'hĂ©morragie Pression manuelle simple Il n'y a pas d'urgence si la plaie saigne modĂ©rĂ©ment. Elle se fait sans contact direct avec une compresse stĂ©rile et des gants stĂ©riles sur la plaie. Elle suffit en gĂ©nĂ©ral pour arrĂȘter un saignement classique sans section d'une grosse artĂšre. . Pression manuelle forte plaie artĂ©rielle Dans le cas d'une plaie artĂ©rielle, il faut exercer une pression forte et le plus vite possible avec les doigts ou la main protĂ©gĂ©s au pire avec du matĂ©riel non stĂ©rile en recouvrant sa main d'un sac plastique ou en interposant un linge pliĂ© Il est prĂ©fĂ©rable de poursuivre la compression jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des secours mĂ©dicalisĂ©s. Si disponible, le mieux est d'utiliser une compresse stĂ©rile et des gants Ă  usage unique. Pansement compressif Si le saignement persiste au relĂąchement au bout de quelques minutes il faut maintenir la compression manuelle en permanence, mais ne jamais mettre de garrot. Tampon Si le sauveteur doit se libĂ©rer, il remplacera la compression manuelle par un tampon de tissu ou de papier mouchoir pliĂ©, par exemple, maintenu en place par un lien large. La mise en place de ce tampon relais doit observer les principes suivants Le tissu mis Ă  la place doit ĂȘtre propre et recouvrir complĂštement la plaie qui saigne La substitution de la compression manuelle par le tampon relais doit ĂȘtre la plus rapide possible Le lien large doit recouvrir complĂštement le tampon et ĂȘtre assez long pour faire au moins 2 tours Le lien doit ĂȘtre suffisamment serrĂ©, pour garder une pression suffisante sur l'endroit qui saigne et Ă©viter que le saignement reprenne. Si le tampon relais n'arrĂȘte pas totalement l'hĂ©morragie, il sera complĂ©tĂ© par la pose d'un deuxiĂšme tampon par-dessus le premier pour augmenter la compression En cas d'Ă©chec, reprendre la compression manuelle. Certaines localisations ne permettent pas de fixer le tampon avec un lien large cou, thorax et abdomen. Dans ce cas, la compression manuelle doit ĂȘtre maintenue. Le pansement est ensuite renforcĂ© par de larges champs, le tout contenu par les bandes Ă©lastiques de type Elastoplast . Coussin hĂ©mostatique On peut aussi utiliser un pansement absorbant Ă  plusieurs couches appelĂ© "pansement amĂ©ricain" ou un coussin hĂ©mostatique d'urgence CHU. Ce dernier est composĂ© d'une compresse stĂ©rile avec un tampon de mousse qui joue le rĂŽle d'amortisseur et entourĂ© d'une bande Ă©lastique. Localement on vĂ©rifie l'efficacitĂ© de la compression, le sang ne devant pas couler autour du pansement et la compression ne sera pas excessive se traduisant alors par des extrĂ©mitĂ©s froides et cyanosĂ©es. ▷ Fiche technique compression artĂšre PSE1 Point de compression Ă  distance plaie artĂ©rielle Si la plaie n’est pas accessible, ou le dĂ©bit trop important saignement d’une artĂšre en jet, il faut pratiquer une compression Ă  distance de la plaie. Elle est indiquĂ©e aussi si le pansement compressif est inefficace, ou devant une fracture associĂ©e ou une section de membre. â–œâ–ł Rappel des points de compression La compression est maintenue jusqu'Ă  l'arrivĂ©e des secours mĂ©dicalisĂ©s. Rappelons les points de compression artĂšre axillaire dans le creux de l’aisselle artĂšre humĂ©rale pouce Ă  l’intĂ©rieur du bras en lĂ©gĂšre rotation externe, en appuyant sur l'humĂ©rus, entre les 2 masses musculaires du bras artĂšre fĂ©morale en appuyant le poing, bras tendu au milieu du pli de l’aine ou Ă  la face interne de la cuisse entre les 2 masses musculaires artĂšre poplitĂ©e le pouce appui derriĂšre le genou dans le creux dit poplitĂ©e artĂšre carotide pouce Ă  la base du cou,les autres doigts en arriĂšre du cou, san Ă©craser la trachĂ©e Le garrot sera toujours visible avec une inscription notant l'heure de pose. Un garrot ne doit pas ĂȘtre gardĂ©, en thĂ©orie plus d'une heure car les nerfs sans oxygĂšne souffrent et les cellules nerveuses neurones risquent de ne plus fonctionner sĂ©quelles de paralysie. Compression artĂšre humĂ©rale Compression artĂšre fĂ©morale Compression artĂšre carotide Garrot plaie artĂ©rielle La pose d'un garrot est exceptionnelle, par ex. un sauveteur seul devant faire face Ă  plusieurs blessĂ©s ou un point de compression inefficace. A partir du moment oĂč il est posĂ©, il ne sera pas enlevĂ©. On notera l'heure de pose. Il est rĂ©servĂ© uniquement aux plaies artĂ©rielles, jamais pour une plaie qui saigne en nappe mĂȘme en abondance. â–œâ–ł DĂ©tails technique de pose garrot Avec un lien de toile sans boucle mĂ©tallique Glisser le lien large, pliĂ© en deux, sous le genou ou le bras de la victime. La boucle vers l'intĂ©rieur Remonter le garrot Ă  la racine de la cuisse Passer un chef du lien large dans la boucle et tirer sur les deux chefs pour serrer le garrot Maintenir la traction et terminer en nouant les deux chefs On vĂ©rifie que le saignement est bien arrĂȘtĂ©. Avec un garrot Ă  boucle mĂ©tallique Glisser le garrot sous la cuisse ou le bras de la victime. La boucle mĂ©tallique vers l'intĂ©rieur, la partie mĂ©tallique repose sur le sol fig. 1 Remonter le garrot Ă  la racine de la cuisse ou du bras et engager l'extrĂ©mitĂ© libre de la sangle dans la boucle mĂ©tallique, en appuyant le levier de la griffe pour l'ouvrir fig. 2 La sangle passĂ©e, relĂącher la griffe et tirer fort sur le chef pour serrer le garrot La griffe de la boucle mĂ©tallique permet de maintenir le garrot serrĂ©. La compression peut ĂȘtre alors relĂąchĂ©e. On vĂ©rifie que le saignement ne reprend pas fig 4 A la fin de la compression Des maladies peuvent ĂȘtre transmises par le sang en cas de plaie mĂȘme minime des mains du sauveteur. MalgrĂ© des prĂ©cautions, le sauveteur peut avoir Ă©tĂ© en contact avec du sang. Dans ce cas, il convient de toujours se laver les mains, les dĂ©sinfecter eau de javel, dakin
 et retirer les vĂȘtements souillĂ©s de sang le plus tĂŽt possible d'Ă©viter de porter les mains Ă  la bouche, au nez ou aux yeux ou de manger avant de s'ĂȘtre lavĂ© les mains En cas d'inquiĂ©tude, Ă  la suite d'un contact avec le sang d'une victime, le sauveteur doit consulter un service d'urgence le plus vite possible pas le lendemain Lutte contre la dĂ©tresse circulatoire Allonger la victime en position horizontale. Cette position retarde ou empĂȘche l'installation d'une dĂ©tresse liĂ©e Ă  la perte importante de sang Si apparaissent des signes de choc, les pieds sont surĂ©levĂ©s, mais jamais abaissĂ©s par la suite Faire alerter ou Ă  dĂ©faut alerter soi-mĂȘme le centre 15 Inhalation d'oxygĂšne Ă  9 l/mn RĂ©guliĂšrement l'examen du blessĂ© et la prise des constantes vitales recherchera toute dĂ©gradation, notamment l'apparition d'une anĂ©mie aigue pĂąleur extrĂȘme, puis Ă©tat de choc. VĂ©rifier que l'hĂ©morragie est arrĂȘtĂ©e et parler rĂ©guliĂšrement Ă  la victime Si elle parle, elle est consciente poursuivre la surveillance et lui expliquer ce qui se passe pour la rĂ©conforter Si elle ne rĂ©pond plus, pratiquer les gestes qui peuvent alors s'imposer et ignaler l'aggravation aux secours mĂ©dicalisĂ©s. RĂ©sumĂ© Points clefs Toujours vĂ©rifier chaleur, sensibilitĂ©, motricitĂ© et pouls en dessous du niveau de plaie Rechercher une plaie artĂ©rielle et comprimer Porter des gants Ă  usage unique pour mettre en place un pansement. Recouvrir la totalitĂ© de la plaie par le pansement stĂ©rile. Maintenir le pansement par un bandage pour Ă©viter tout dĂ©placement. On ne touche pas la partie du pansement en contact direct avec la lĂ©sion de la peau La circulation d'aval est maintenue. Ne jamais poser de bandes directement sur une plaie La compression doit recouvrir la totalitĂ© de la plaie ĂȘtre suffisante pour arrĂȘter le saignement permanente RĂ©pertoire Recopier et dĂ©finir les mots suivants Ă©piderme, sous-cutanĂ©, tendon contusion, Ă©raflure, lacĂ©ration plaie ponctiforme, transfixiante, pĂ©nĂ©trante, franche hĂ©matome, ecchymose hĂ©morragie externe CompĂ©tences Ă  acquĂ©rir Se laver les mains Utiliser des gants Evaluer une plaie et ses complications potentielles Faire un pansement Objectifs Bilan, Ă©liminer une plaie artĂ©rielle, nettoyer, dĂ©sinfecter, panser Article PubliĂ©e le 27/07/2020 Information proposĂ©e par Service Public d’Information en SantĂ© Quels sont les diffĂ©rents types de plaies ? Une plaie est une effraction plus ou moins profonde de la peau. Il en existe de trĂšs nombreuses formes. Une excoriation cutanĂ©e ou Ă©gratignure touche seulement les couches superficielles de la peau. Les bords de la plaie sont alors souvent irrĂ©guliers, le saignement de faible abondance et de courte durĂ©e. Une excoriation Ă©tendue peut toutefois provoquer une douleur ressemblant Ă  une brĂ»lure. En gĂ©nĂ©ral, les soins locaux suffisent pour ce genre de petit bobo. Les plaies plus profondes ou entailles ont des bords, appelĂ©s aussi berges, dĂ©coupĂ©s plus nettement. Les saignements sont parfois importants et la plaie souvent douloureuse. Les berges doivent, dans certains cas, ĂȘtre rapprochĂ©es l’une de l’autre suture ou colle biologique par un mĂ©decin, afin d’éviter une cicatrice inesthĂ©tique. Une plaie peut donner lieu Ă  d’importants saignements, notamment sur le cuir chevelu parfois spectaculaire, au visage et aux mains. Ces saignements peuvent ĂȘtre d’origine veineuse, artĂ©rielle ou mixte. Les saignements veineux sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©guliers, en nappes. Les saignements artĂ©riels, plus rares, se caractĂ©risent au contraire par une trĂšs forte pression et un dĂ©bit pulsatile le sang sort par Ă -coups et parfois en jet, au rythme du pouls. Ils peuvent provoquer des hĂ©morragies importantes. Quelles sont les complications Ă©ventuelles des plaies ? Une plaie ou une excoriation peut ĂȘtre suivie de complications infectieuses. L’infection se manifeste par une rougeur, une douleur et la prĂ©sence Ă©ventuelle de pus. Elle est plus grave lorsqu’elle touche une articulation ou qu’elle s’accompagne d’autres signes ganglions douloureux, fiĂšvre. Toute plaie est susceptible de se compliquer de tĂ©tanos chez une personne non vaccinĂ©e. Les plaies peuvent aussi entraĂźner des problĂšmes moteurs en cas de lĂ©sions nerveuses, tendineuses ou articulaires nĂ©gligĂ©es. Une plaie de la main, mĂȘme d’aspect bĂ©nin, doit ainsi faire l’objet d’un examen mĂ©dical minutieux. Que faire en cas de plaie ? Si la blessure saigne par jet ou en nappes abondantes, comprimez la plaie avec une compresse stĂ©rile, ou Ă  dĂ©faut avec un linge propre, de prĂ©fĂ©rence repassĂ© au fer. Ne faites pas de garrot. Attendez dix minutes et levez la compression doucement. Si la plaie saigne Ă  nouveau, consultez un mĂ©decin. En cas d’hĂ©morragie persistante, pratiquez une compression manuelle que vous relĂąchez de temps en temps en attendant les secours. N’appliquez rien sur une plaie autre qu’un antiseptique incolore ou de l’eau si elle comporte des berges Ă©loignĂ©es nĂ©cessitant d’ĂȘtre rapprochĂ©e par suture ou colle biologique. Si la blessure ne prĂ©sente pas un caractĂšre grave, nettoyez-la Ă  l’eau courante tiĂšde avec du savon. Enlevez les souillures Ă©ventuelles avec une pincette propre. Ne dĂ©sinfectez la plaie qu’aprĂšs l’avoir nettoyĂ©e Ă  l’eau et au savon et rincĂ©e soigneusement. Dans la mesure du possible, n’appliquez ni sparadrap ni pansement et laissez la plaie Ă  l’air libre. Si la plaie est une coupure peu profonde, vous pouvez poser des bandelettes adhĂ©sives aprĂšs l’avoir nettoyĂ©e, dĂ©sinfectĂ©e et bien sĂ©chĂ©e. Elles doivent ĂȘtre posĂ©es rapidement moins de 6 heures aprĂšs le moment oĂč la plaie s’est formĂ©e. Pour bien rapprocher les bords de la plaie, placez la premiĂšre bandelette au centre Ă  la coupure, perpendiculairement, en maintenant ses bords rapprochĂ©s. Posez ensuite les autres bandelettes en les sĂ©parant de quelques millimĂštres. Finissez en posant deux bandelettes de part et d’autre de la coupure, parallĂšles Ă  elle et collĂ©es sur les prĂ©cĂ©dentes. Les bandelettes doivent ĂȘtre retirĂ©es aprĂšs une semaine en les humidifiant. VĂ©rifiez que vous ĂȘtes Ă  jour de vos vaccinations contre le tĂ©tanos rappel tous les vingt ans Ă  l’ñge adulte. Quand consulter en cas de plaie ? Appelez votre mĂ©decin traitant immĂ©diatement, ou rendez-vous au service d’urgence le plus proche si la plaie provoque un saignement qui semble abondant ou pulsatile. s'il s'agit d'une morsure. si elle est profonde et bĂ©ante, ou au contraire petite mais provoquĂ©e par un objet pointu couteau, clou, etc.. si la plaie touche l'Ɠil ou la main, quelle que soit sa profondeur. si le blessĂ© prĂ©sente une pĂąleur du visage, des sueurs, une soif importante, des vertiges ou des petits malaises. Consultez un mĂ©decin dans la journĂ©e si la plaie est trĂšs souillĂ©e. si la plaie se situe sur le visage, le cou, la tĂȘte ou entraĂźne une gĂȘne pour mobiliser une articulation voisine. si elle n'arrĂȘte pas de saigner faiblement. si la personne a Ă©tĂ© vaccinĂ©e contre le tĂ©tanos depuis plus de vingt ans ou s'il existe un doute sur cette vaccination. si la personne est diabĂ©tique ou immunodĂ©primĂ©e risque d'infection augmentĂ©. si la plaie prĂ©sente des signes d'infection rougeur, chaleur, douleur. si la plaie ne cicatrise pas au bout de deux semaines. Comment soigner une plaie ? L’utilisation d’un antiseptique local ne doit pas faire nĂ©gliger la premiĂšre Ă©tape indispensable au soin d’une plaie le nettoyage. Un simple lavage soigneux Ă  l’eau tiĂšde et au savon permet d’éliminer la majoritĂ© des germes. Cette Ă©tape doit ĂȘtre suivie d’un rinçage tout aussi soigneux car certains antiseptiques peuvent ĂȘtre inactivĂ©s par la prĂ©sence de savon. Les antiseptiques les plus couramment utilisĂ©s sont les biguanides chlorhexidine et hexamidine, ainsi que les dĂ©rivĂ©s du chlore et de l’iode. L’association de plusieurs antiseptiques doit toujours ĂȘtre Ă©vitĂ©e. Elle risque d’annuler leurs effets ou, dans certains cas, elle peut entraĂźner la formation de produits irritants. Il faut toujours prĂ©fĂ©rer les formes unidoses ou les petits flacons une fois ouverts, les antiseptiques peuvent, paradoxalement, ĂȘtre contaminĂ©s. Il est important de respecter les modes d’emploi pur ou diluĂ©, rinçage, date de pĂ©remption, etc.. Le pansement protecteur doit ĂȘtre changĂ© tous les jours pendant deux Ă  trois jours, puis tous les deux jours. À chaque renouvellement de pansement, mieux vaut la nettoyer doucement avec de l'eau ou du solutĂ© physiologique. En cas de saignement chez les personnes sans troubles connus de la coagulation, la compression de la plaie pendant quelques minutes est souvent suffisante. Le Service Public d’Information en SantĂ©, au sein du MinistĂšre des solidaritĂ©s et de la santĂ©, associe les institutions et agences publiques missionnĂ©es dans les champs de la santĂ©, ainsi que les partenaires privĂ©s Ă  but non lucratif associations, ordres professionnels, sociĂ©tĂ©s savantes, universitĂ©s
. La dĂ©marche vise Ă  assurer la cohĂ©rence et la cohĂ©sion des actions autour d’une vision commune de l’information publique en santĂ© prĂ©voyant Ă©galement l’élaboration d’outils favorisant l’implication des usagers au processus d’amĂ©lioration du systĂšme de santĂ©. Service Public d’Information en SantĂ© Le contenu proposĂ© vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Si les dangers liĂ©s au VIH Virus de l’ImmunodĂ©ficience Humaine sont relativement bien connus, avec le risque de dĂ©velopper le sida syndrome de l’immunodĂ©ficience acquise, la façon dont le virus se transmet est parfois encore mĂ©connue. Pour certains, le niveau d'information sur les risques de contamination au VIH est mĂȘme prĂ©occupante. Voici quelques rappels sur ce virus et sur la façon dont il se transmet, avec l'appui du guide pĂ©dagogique "Risky or not risky" de SIDA' la main d'un sĂ©ropositif est risquĂ©, c'est faux ! La peau n’est pas une porte d’entrĂ©e pour le VIH. De plus, il n’y a pas de liquide contaminant impliquĂ© lors de contacts de peau Ă  peau. Tenir la main de quelqu'un porteur du virus ou avoir des contacts de peau Ă  peau comme Ă©changer des massages, danser ou se masturber ne prĂ©sente aucun VIH peut se transmettre par la salive, c'est faux ! Embrasser quelqu’un, mĂȘme trĂšs passionnĂ©ment et avec la langue, n’amĂšne pas de risques de contamination. La salive n’est pas un des 5 liquides pouvant transmettre le VIH. On peut donc aussi boire dans le mĂȘme verre qu’une personne vivant avec le VIH/ transpiration est un vecteur de transmission du VIH, c'est faux ! La transpiration ne prĂ©sente aucun risque de contamination. Pratiquer un sport, mĂȘme de contacts avec une personne sĂ©ropositive ne reprĂ©sente donc aucun pilule contraceptive d’urgence peut empĂȘcher la transmission du virus, c'est faux ! La pilule est un moyen de contraception, elle ne protĂšge en aucun cas des IST et du VIH/ faut ĂȘtre prudent lors de l'Ă©change de brosses Ă  dents ou de rasoirs, c’est vrai ! Le brossage de dents ou le rasage peuvent causer des microlĂ©sions Ă  la bouche et laisser des traces de sang sur l’ustensile. Il vaut donc mieux ĂȘtre prudent. Toutefois, le VIH/SIDA survit moins de quelques minutes Ă  l’air libre. Il faudrait donc que deux personnes utilisent le mĂȘme rasoir ou la mĂȘme brosse Ă  dent dans un trĂšs court dĂ©lai et que les deux personnes aient des plaies ouvertes porte d’entrĂ©e pour le VIH dans la bouche ou l’endroit rasĂ© pour qu’il y ait une contamination. Il est Ă©galement conseillĂ© de ne pas se brosser les dents avant ou aprĂšs un rapport oro-gĂ©nital, car on crĂ©e des portes d’entrĂ©e au VIH au niveau des faire un piercing ou un tatouage est risquĂ©, c'est faux ! si les conditions d'hygiĂšne sont respectĂ©esRĂ©alisĂ© par une personne professionnelle qui utilise des instruments rĂ©pondant aux normes de sĂ©curitĂ© et d’hygiĂšne, instruments stĂ©riles et Ă  usage unique, un piercing n’implique pas de risque d’exposition au VIH/SIDA. Le matĂ©riel pour piercings est depuis plusieurs annĂ©es Ă  usage unique en Belgique. RĂ©alisĂ© de maniĂšre professionnelle avec des instruments rĂ©pondant aux normes de sĂ©curitĂ© et d’hygiĂšne instruments stĂ©riles, un tatouage n’implique pas non plus de risque d’exposition au VIH/SIDA. Le matĂ©riel pour tatouage est depuis plusieurs annĂ©es, lui aussi, Ă  usage piqĂ»re de moustique peut vous contaminer, c'est faux ! Le moustique ne transmet pas le VIH. Le VIH ne se transmet que d’ĂȘtre humain Ă  ĂȘtre humain. MĂȘme s’il pique une personne contaminĂ©e par le VIH, la quantitĂ© de sang est trop infime pour qu’il y ait un risque de contamination. De plus, le moustique suce le sang mais ne le rĂ©injecte pas ensuite dans la prochaine personne qu’il le cunnilingus prĂ©sente un risque, c'est faux !Il n'y a quasiment aucun risque pour le cunnilingus. Le virus ne survit pas Ă  l'air et ce contact n'est pas assez pĂ©nĂ©trant. GĂ©nĂ©ralement, il n'y a pas de risque exceptĂ© en prĂ©sence de sang rĂšgles, blessures, etc.. Recevoir une fellation est risquĂ©, c'est faux !Il n’y a pas de risque VIH quand on se fait faire une une fellation est risquĂ©, c'est vrai ! mais le risque est peu courantLors des rapports oro-gĂ©nitaux, plusieurs liquides peuvent entrer en contact avec la muqueuse buccale. Ex le liquide prĂ©-Ă©jaculatoire et le sperme sont en contact avec la bouche. Pour se protĂ©ger d’une Ă©ventuelle transmission du VIH lors d’une fellation, il faut utiliser un prĂ©servatif. Le risque de transmission est augmentĂ© en cas de problĂšmes buccaux chez celui/celle qui pratique la fellation gingivite, angine, candidose, plaie ouverte et rĂ©cente comme des soins dentaires
La transfusion sanguine prĂ©sente un risque de contamination, c’est faux ! en Belgique en tout casAujourd’hui, le sang est testĂ© par les laboratoires. Il n’est donc plus possible en Belgique de recevoir du sang contaminĂ© par le VIH/SIDA ou encore par l’HĂ©patite B et sodomie est une pratique sexuelle Ă  risque, c’est vrai ! L’anus est une muqueuse trĂšs sensible et qui n’est pas lubrifiĂ©e naturellement, ce qui peut crĂ©er des micro-fissures et saignements lors d’une pĂ©nĂ©tration. Pour Ă©viter ces situations on peut utiliser un lubrifiant, uniquement Ă  base d’eau avec un prĂ©servatif. Les micro-fissures sont des plaies ouvertes et constituent donc des portes d’entrĂ©e pour les liquides contaminants, il faut donc se protĂ©ger Ă  l’aide d’un prĂ©servatif. Les prĂ©servatifs internes sont plus rĂ©sistants et adaptĂ©s pour les pĂ©nĂ©trations de sextoys prĂ©sente un risque de contamination, c'est vrai ! Lors d’échange de "sextoys", certains liquides contaminants peuvent ĂȘtre prĂ©sent et rester sur le sextoy et ensuite ĂȘtre en contact avec une muqueuse. Afin d’ĂȘtre sĂ»r d’éviter la transmission du VIH, il faut utiliser un prĂ©servatif avec les "frĂšre de sang" est potentiellement dangereux, c'est vrai ! Le fait de frotter deux plaies ouvertes et de se partager du sang constitue une situation trĂšs risquĂ©e !Les toilettes publiques reprĂ©sentent un danger, c’est faux ! Partager des toilettes avec une personne sĂ©ropositive ou utiliser des toilettes publiques ne reprĂ©sente aucun risque de contamination au de la drogue en groupe est risquĂ©, c'est vrai !Lors d’un sniff de drogue, des "microlĂ©sions" se crĂ©ent dans la muqueuse nasale. Ces "microlĂ©sions" peuvent entraĂźner des saignements. DĂšs lors, si plusieurs personnes partagent la mĂȘme paille de sniff, le sang contaminĂ© d’une personne peut ĂȘtre en contact avec les muqueuses nasales d'une autre personne et donc l’ personne porteuse de virus peut ne plus transmettre, c'est vrai !Lorsqu’une personne sĂ©ropositive suit un traitement, le suit correctement respects des doses, rĂ©gularitĂ© des prises, avec ou sans repas
 et fait des bilans rĂ©guliers, sa charge virale devient indĂ©tectable lors de la prise de sang. DĂšs lors, le risque qu’elle transmette le virus du VIH par voie sexuelle est supprimĂ©, quelles que soient les pratiques rapports vaginaux, anaux, oraux. Attention, mĂȘme si on ne dĂ©tecte plus la prĂ©sence du virus, la personne n'est pas dĂ©finitivement guĂ©rie. On ne guĂ©rit pas encore du SIDA mĂȘme si les trithĂ©rapies permettent aux patients de mener une vie normale avec des traitements allĂ©gĂ©s. Elles permettent mĂȘme d'avoir une vie sexuelle normale sans risque de contaminer son partenaire. Et mĂȘme d'avoir des enfants qui ne seront pas porteur du sexuels Ă  risque, un calculateur de risques est disponible en ligneLe site propose aussi un test en ligne si vous pensez que vous avez eu des rapports sexuels Ă  risque. Attention, comme rappelĂ© sur la plateforme, ce calculateur donne une estimation des risques selon les connaissances actuelles. Il ne remplace donc pas un dĂ©pistage et ne fait pas de diagnostic. Pensez dĂ©pistage !En cas de prise de risque, le dĂ©pistage est indispensable. Il existe maintenant des auto-tests vendus en pharmacie et dĂ©livrĂ©s sans prescription mĂ©dicale. Si ces auto-tests sont un outil supplĂ©mentaire de dĂ©pistage du VIH, le diagnostic de l'infection par le virus responsable du sida doit ensuite ĂȘtre confirmĂ© par un mĂ©decin ou un centre de dĂ©pistage. Un dĂ©pistage qui est gratuit dans certains centres. PARTAGERSur le mĂȘme sujetArticles recommandĂ©s pour vous ï»żD’aprĂšs le Groupe d’Étude des Risques d’Exposition au Sang GERES, ces accidents professionnels touchent 47% des infirmiers et 22% des laborantins. La majoritĂ© des contaminations est le fait de piqĂ»res et de FranceLes contaminations liĂ©es aux projections cutanĂ©o-muqueuses sont plus rares. Le risque de transmission du virus en cas d’exposition percutanĂ©e est de risque de transmission du virus en cas de projection sur les muqueuses ou sur la peau lĂ©sĂ©e est de aggravantsLa profondeur de la blessure, la nature creuse de l’aiguille ainsi que son diamĂštre, la prĂ©sence de sang visible sur l’aiguille et son utilisation prĂ©alable en intraveineuse et en intra-artĂ©riel direct sont des facteurs facilitant la transmission du VIH ou d’autres virus. Pour le VIH, la charge virale nombre de rĂ©plications ARN par ml de sang contaminĂ© est un paramĂštre important conditionnant les risques de GERESQuels sont les risques?PiqĂ»re accidentelle avec du matĂ©riel d’injection ayant servi Ă  un patient sĂ©ropositifDes Ă©tudes sur le personnel de santĂ© exposĂ© Ă  du sang contaminĂ© par le VIH ont permis d’estimer ce risque de Ă  au cours d’une piqĂ»re accidentelle. L’importance du risque dĂ©pend du volume retenu Ă  l’intĂ©rieur du matĂ©riel piquant ou entre les plaies d’une main et du sang contaminĂ©Un contact avec du sang contaminĂ© sur une plaie non intacte ou une muqueuse reprĂ©sente un risque de l’ordre de Ă  d’un matĂ©riel d’injection non dĂ©sinfectĂ© ayant servi Ă  une personne sĂ©ropositive puis rĂ©utilisĂ©e chez une personne sĂ©ronĂ©gativeIci, le risque est estimĂ© Ă  Les facteurs augmentant le risque sont l’immĂ©diatetĂ© de l’utilisation sans dĂ©lai.Pendant combien de temps le virus est-il infectant Ă  l’air extĂ©rieur?On sait que la durĂ©e de vie Ă  l’extĂ©rieur dĂ©pend du milieu dans lequel il se trouve. Dans du sang sĂ©chĂ© le virus peut vivre plusieurs jours et rester ainsi de l’ingestion d’un aliment contaminĂ© par le sang d’une personne sĂ©ropositive, il n’y a pas eu d’évaluation du risque de contamination, mais ce risque est sĂ»rement trĂšs faible. Toutefois, pour considĂ©rer qu’une contamination soit possible par un aliment contaminĂ©, il faudrait imaginer une prĂ©sence en grande quantitĂ© de sang frais immĂ©diatement ingĂ©rĂ©. Rappelons aussi que le virus est inactivĂ© par la chaleur plus de 56° C pendant 30 mn. Le nouveau-nĂ© allaitĂ© par sa mĂšre sĂ©ropositive peut ĂȘtre contaminĂ© par le virus par le association action traitementNotre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus. Partager toutCOMMENT SantĂ© SantĂ© de la Famille Prermiers soins Traitement des blessures Comment identifier et soigner une plaie infectĂ©e Image Une plaie s'infecte quand elle a Ă©tĂ© ouverte, puis mis en contact avec des agents polluants. Souvent, les signes d'infection sont Ă©vidents, et on observe des changements tempĂ©rature, couleur, toucher, apparition de sĂ©crĂ©tions, aspect. explique ici comment identifier une plaie infectĂ©e et comment la soigner. Étapes Ă  suivre 1 AprĂšs une incision de la peau, une coupure et/ou une plaie chirurgicale, il faut surveiller l'Ă©volution de la plaie. Une peau qui cicatrise bien est de couleur rosea une tempĂ©rature tiĂšde de la peauest indolore au toucherne prĂ©sente pas de signes d' il existe un certain nombre de signes qui permettent de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment l'Ă©tat de la plaie, et nous vous les expliquons ci-dessous. 2 La peau doit avoir une tempĂ©rature comprise entre 35 et 36,9Âș C. Avec le bout des doigts vous remarquerez si sa tempĂ©rature est supĂ©rieure. Si tel est le cas, c'est qu'il y a un risque d'infection. 3 L'augmentation de tempĂ©rature locale de la peau s'accompagne gĂ©nĂ©ralement d'une inflammation des bords de la plaie. Rappelez-vous que le gonflement et le rougissement de la peau sont caractĂ©ristiques de l'inflammation. Sachez que les blessures chirurgicales avec des points ou des agrafes provoquent une lĂ©gĂšre inflammation pendant quelques jours. 4 Si la plaie est infectĂ©e, il est possible de ressentir des douleurs. Elles peuvent se manifester au cours des soins, suite Ă  des frottements, si l'on sollicite trop la zone concernĂ©e, etc. La douleur est un symptĂŽme aiguĂ« qui s'accompagne normalement des signes mentionnĂ©e prĂ©cĂ©demment est les patients dĂ©finissent comment lancinante 5 Pour savoir si une plaie Ă©volue bien, il faut l'observer rĂ©guliĂšrement pour s'assurer qu'elle un bon Ă©tat. Cela se juge principalement Ă  la couleur, mais il faut surveillez en particulier l'Ă©volution des bords. Leur croissance est discontinue en cas d'infection. 6 Finalement le signe d'infection le plus flagrant est l'apparition d'une sĂ©crĂ©tion purulente. Cette sĂ©crĂ©tion est le plus souvent de couleur verte jaunĂątre et assez dense. 7 Si la plaie prĂ©sente un tel aspect, consultez un mĂ©decin de toute urgence. Par la suite, nous vous donnons quelques conseils pour soigner une plaie infectĂ©e. 8 Commencez par nettoyer la plaie avec du sĂ©rum physiologique et du savon neutre. SĂ©chez avec une gaze stĂ©rile. Il est important que vous Ă©liminiez toute sĂ©crĂ©tion et que la plaie reste propre. 9 Appliquez ensuite une pommade antibiotique et recouvrez la plaie avec un pansement pour Ă©viter le contact avec des agents de pommades antibiotiques la Furacine, la Fucidine...la pommade doit ĂȘtre prescrite par un professionnel. Cet article est purement informatif, toutCOMMENT n'a pas les capacitĂ©s de prescrire de traitement mĂ©dical ni rĂ©aliser de diagnostics. Nous vous invitons Ă  vous rendre chez le mĂ©decin si vous prĂ©sentez des gĂšnes ou un mal-ĂȘtre. Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Comment identifier et soigner une plaie infectĂ©e, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie SantĂ© de la Famille. Écrire un commentaire denise hooper 13/02/2020 vien de me faire enlever la moitie de la glande thyroid jai rien toucher du pensement qui est la mais jai bcp de mucus qui sort de la bouche avec du sang et la plait est plus enffler que hier et rouge a lentour operation fait mardi esque ses normal christiane 14/12/2016 j'ai une plaie a l'arriere de la jambe fille la nettoie au peroxide .La plaie seche et coule . Justino omadicoke djekedimba 22/11/2015 C'est-Ă -dire tout explications est trĂ©s util. Comment identifier et soigner une plaie infectĂ©e Comment identifier et soigner une plaie infectĂ©e toutCOMMENT SantĂ© SantĂ© de la Famille Prermiers soins Traitement des blessures Comment identifier et soigner une plaie infectĂ©e Retour en haut

toucher du sang contaminé sur une plaie