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Lautre possibilitĂ© qui s’offre Ă  vous est le tour de l’üle en bateau, tel que vous le propose les Vedettes de BĂ©hat, en 45 minutes d’une visite commentĂ©e. Consultez le site pour les horaires et les tarifs. Pour accĂ©der Ă  l’üle de BrĂ©hat depuis la pointe de l’Arcouest, vous pouvez naviguer avec les Vedettes de BĂ©hat SĂ©parĂ©ede la terre par un bras de mer, BrĂ©hat n’est qu’à une dizaine de minutes en bateau de la pointe de la pointe de l’Arcouest Ă  Paimpol. Et pourtant Le dĂ©paysement est immĂ©diat sur cette Ăźle rebaptisĂ©e « l’üle aux fleurs » pour la manifestationsculturelles autour de Île-Tudy Construis ou dessine ton pont. Pour enfants, Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture Abbeville - 80 Du 05/07/2022 Ă  10:30 au 30/08/2022 Ă  10:00. ATELIER "Construis ou dessine ton pont" (5-8 ans) Tous les mardis Ă  partir de 10h30, en juillet-aoĂ»t (durĂ©e 45 mn) L'enfant est invitĂ© Ă  fabriquer un pont en papier suffisamment solide Quevous soyez de passage ou installĂ© Ă  Binic-Etables sur Mer, vous aurez certainement besoin de connaĂźtre les informations pratiques. DĂ©couvrez l’ensemble des services proposĂ©s par Binic-Etables-sur-Mer Tourisme que ce soit pour rĂ©server vos excursions en bateau pour l’Île de BrĂ©hat ou participer Ă  l’une des nombreuses balades guidĂ©es proposĂ©es par l’Office de Tourisme. Embarquezsur le bateau "La clapotine" (15 places) pour une balade privative d'1 ou 2 heures. DĂ©couvrez les trĂ©sors et secrets de l'ancienne route des capitaines au long cours. Partez Ă  la dĂ©couverte de cette route pittoresque aux pieds de la falaise calcaire tout en dĂ©gustant un verre de vin. BordĂ©e de carrelets, de jardins aux essences exotiques et d'Ă©paves de bateaux, la Recherche Un Site De Rencontre Totalement Gratuit. Deux Ă  trois fois par semaine, d’avril Ă  septembre, nous vous proposons une excursion vers l’Ile de BrĂ©hat au dĂ©part de la gare maritime de Perros-Guirec. Une traversĂ©e exceptionnelle Ă  l’issue de laquelle vous disposez de la journĂ©e pour dĂ©couvrir cette Ăźle pittoresque aux ruelles et aux maisons fleuries. Tarif traversĂ©e et prĂ©sentation de l’üle de BrĂ©hat, 33,50euros adulte – 22euros de 3 Ă  12 ans – gratuit moins de 3 ans 3,50 euroschiens Titre de transport obligatoire. Guide de voyageFranceBretagneCĂŽtes-D'ArmorIle-De-BrĂ©hatVisites – Points d’intĂ©rĂȘtVisites guidĂ©esSur l’eauLES VEDETTES DE BRÉHAT Ile-De-BrĂ©hat Restaurants HĂ©bergement Visites – Points d’intĂ©rĂȘt S’amuser – Sortir Produits gourmands – Vins Sports – Loisirs Shopping – Mode – Cadeaux Voyage – Transports Maison – DĂ©co – Jardin Bons plans RĂ©sultats Sur l'eau Ă  Ile-de-BrĂ©hat L'avis du Petit FutĂ© sur LES VEDETTES DE BRÉHAT Cette compagnie assure toute l'annĂ©e la traversĂ©e jusqu'Ă  l'archipel de BrĂ©hat. Au dĂ©part de la pointe de l'Arcouest, Ă  Ploubazlanec, il ne vous faudra que 10 minutes pour atteindre votre destination. Vous pouvez complĂ©ter votre pĂ©riple par un spectaculaire tour de l'Ăźle Ă  bord d'une des vedettes, pour une visite commentĂ©e de 45 minutes, avant d'y dĂ©barquer pour la journĂ©e. La compagnie propose Ă©galement des excursions vers BrĂ©hat depuis Erquy, Binic et Saint-Quay-Portrieux, ainsi que des croisiĂšres dans l'estuaire du Trieux, jusqu'au chĂąteau de la Roche-Jagu. Organiser son voyage Ă  Ile-de-BrĂ©hat Transports RĂ©servez vos billets d'avions Location voiture Taxi et VTC Location bateaux RĂ©servez votre bus RĂ©servez votre train HĂ©bergements & sĂ©jours Trouver un hĂŽtel Location de vacances Echange de logement Trouvez votre camping Services / Sur place RĂ©servez une table ActivitĂ©s & visites Voyage sur mesure Apprendre une langue Ă©trangĂšre Informations et horaires sur LES VEDETTES DE BRÉHAT Ouvert toute l'annĂ©e. Depuis l'embarcadĂšre de l'Arcouest, dĂ©part toutes les heures minimum, d'avril Ă  septembre hors saison 8 dĂ©parts par jour. Gratuit jusqu'Ă  3 ans. Adulte 10,30 €. Enfant de 4 Ă  11 ans 8,80 €. Groupe 20 personnes 9 € tarif dĂ©gressif jusqu'Ă  8 € plus de 100 personnes. VĂ©lo 16 € dĂ©part avant 9h30. Animaux tenus en laisse 2,50 €. Tour de l'Ăźle 45 minutes adultes 17 €, enfants 11,50 €. ChĂšque Vacances. Billetterie en ligne. Vous ĂȘtes le responsable de ce lieu, cliquez ici Avis des membres sur LES VEDETTES DE BRÉHAT Trier par PublicitĂ© En savoir plus sur Ile-De-BrĂ©hat 22870 Les jeux concours du moment Remportez 1 sĂ©jour de prestige en Espagne, pour 2 personnes ! Profitez d’un sĂ©jour relaxant pour 2 personnes Ă  Calella, dans la Province de Barcelone avec l'AssociaciĂł TurĂ­stica de Calella ! Remportez un guide numĂ©rique ! Du 19 au 29 aoĂ»t Je dĂ©pose mon avis et je gagne des Foxies Pour soumettre votre avis vous devez vous connecter. Retour Connexion Espace des Membres Email Mot de passe Mot de passe oubliĂ© ? Pas encore membre ? RĂ©initialiser le mot de passe Merci pour votre avis ! Bravo, votre compte a Ă©tĂ© créé avec succĂšs et nous sommes heureux de vous compter parmi nos Membres ! Votre avis a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  notre Ă©quipe qui le validera dans les prochains jours. Vous pouvez gagner jusqu'Ă  500 Foxies en complĂ©tant votre profil ! Du palĂ©olithique Ă  nos jours, dĂ©couvrez l’histoire de l’üle de BrĂ©hat, premier port de la baie de Saint Brieuc jusqu’à la fin du XVIIIĂšme siĂšcle, premier site classĂ© de France en au palĂ©olithiqueLes vestiges gallo-romains de l’üle LavrecDu Moyen Âge Ă  la RĂ©volution, une histoire mouvementĂ©eUn passĂ© maritime glorieuxBrĂ©hat sous la RĂ©volutionLes Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra de 1832 et de 1854Les grands travaux sous le Second Empire La citadelle de BrĂ©hat, le phare du PaonBrĂ©hat, destination touristique et artistique au XIXĂšme siĂšcleBrĂ©hat et la rĂ©sistance sous l’occupation allemandeLa libĂ©ration de BrĂ©hat en 1944 La catastrophe de l’Amoco CadizBrĂ©hat n’a pas toujours Ă©tĂ© une Ăźle. Il y a moins de 20 000 ans, elle Ă©tait encore rattachĂ©e au continent et une occupation humaine datant du palĂ©olithique est attestĂ©e au pied de l’abri sous roche du Goareva, derriĂšre la jetĂ©e de marĂ©e basse actuelle du Port Clos. Aujourd’hui le site est ennoyĂ© Ă  marĂ©e de silex datant du moustĂ©rien provenant du site de GoarĂ©vaLors des nombreuses fouilles archĂ©ologiques qui se sont succĂ©dĂ© au XXĂšme siĂšcle, il a Ă©tĂ© dĂ©couvert plusieurs lieux d’habitat et d’industrie de la dolĂ©rite roche volcanique dure et du silex, sur une pĂ©riode qui s’étend entre le PalĂ©olithique moyen env. 40 000 ans et le PalĂ©olithique supĂ©rieur env. 20 000ans. A l’emplacement de la troisiĂšme cale d’embarquement, le sol du rocher de Goareva a Ă©tĂ© fouillĂ© en 1973 par et ; il a rĂ©vĂ©lĂ© des traces d’occupation de chasseurs du MoustĂ©rien sous cette abri. Ce site fut certainement utilisĂ© par plusieurs gĂ©nĂ©rations d’hommes prĂ©historiques, son emplacement Ă©tait stratĂ©gique pour observer le autre site fut explorĂ© par les mĂȘmes archĂ©ologues, sur l’üle nord, prĂšs du phare du Paon, du nom de Plasenn al lomm. Sur celui-ci, datĂ© d’environ – 20 000 ans, un nombre consĂ©quent d’éclats de silex taillĂ©s a rĂ©vĂ©lĂ© l’existence d’une importante activitĂ© de taille d’outils, vĂ©ritable site de production. Il est Ă  noter qu’il n’y a pas de silex dans les environs immĂ©diats de BrĂ©hat. Celui-ci Ă©tait donc amenĂ© pour ĂȘtre taillĂ© sur place. Des emplacements d’habitats ont Ă©galement Ă©tĂ© vestiges gallo-romains de l’üle LavrecSur l’üle Lavrec, des fouilles effectuĂ©es en 1977 ont permis de mettre Ă  jour un bĂątiment romain avec un systĂšme de chauffage, datant environ de l’an 300. Saint Budoc, fuyant la Bretagne l’Angleterre avec d’autres moines comme Saint Maudez, arriva par la mer pour y fonder son premier monastĂšre. L’édifice mesurait 12 mĂštres de long pour 6 mĂštres de VIĂšme siĂšcle, les Ăźles furent un endroit de formation important, pour beaucoup de prĂȘtres qui allaient fonder une grande partie des paroisses d’ gallo-romains sur l’üle Lavrec dĂ©tail de l’hypocauste chauffage par le sol.Pour en savoir plus un document sur les fouilles archĂ©ologiques entreprises en Moyen Age Ă  la rĂ©volution, une histoire mouvementĂ©eAu Moyen-Age, BrĂ©hat est une chĂątellenie du comtĂ© de PenthiĂšvre qui s’étendait de Lamballe Ă  1083, l’üle fut donnĂ©e par Geoffroy, fils d’Eudon, comte de PenthiĂšvre, au monastĂšre Saint-Martin de de la commune est un blason d’hermine Ă  barre de gueule qui vient de la famille BrĂ©cart ou BrĂ©quart. On y reconnaĂźt les armes de Bretagne, avec une brisure barre de bĂątardise qui Ă©voque le souvenir de Jacqueline de Bretagne, fille naturelle du roi Arthur III, Dame de BrĂ©hat en 1451 et femme d’Arthur de BrĂ©hat Ces armes furent employĂ©es par la commune Ă  partir de 1975DĂšs le XIVe siĂšcle, au Gardeno, se dresse un chĂąteau fort. L’üle, qui a le triste privilĂšge, en raison de sa position sur la cĂŽte nord, d’ĂȘtre devenue une Ă©tape habituelle pour la flotte anglaise, subit une attaque dĂ©vastatrice en 1408. Les Anglais, appelĂ©s par Jean V, duc de Bretagne en conflit avec la duchesse de PenthiĂšvre dĂ©barquĂšrent Ă  BrĂ©hat. L’üle fut pillĂ©e et incendiĂ©e et les habitants rançonnĂ©s ou massacrĂ©s, le chĂąteau rasĂ©. Selon la tradition orale, le donjon du chĂąteau fort, au sud-ouest, dans l’anse de la Chambre, fut dĂ©moli et servit Ă  faire le premier bassin de Paimpol. On s’interrogea alors sur l’opportunitĂ© d’évacuer l’üle, dĂ©sormais indĂ©fendable, Ă  l’instar de l’üle de Batz au large de Roscoff. L’activitĂ© de pĂȘche fut nouveau fort fut construit en 1590 par le Duc de MercƓur PenthiĂšvre. Pendant la guerre de la Ligue, BrĂ©hat fut l’objet de nombreux combats Ă  partir de 1591. L’üle fut de nouveau attaquĂ©e par les troupes anglaises et l’armĂ©e d’Henri IV. MalgrĂ© l’aide des corsaires malouins, l’üle fut prise et ses dĂ©fenseurs furent pendus aux ailes des moulins, En 1592, c’est au tour des Espagnols de cantonner BrĂ©hat et de ravager l’üle, une fois encore. Le chĂąteau fut dĂ©truit en passĂ© maritime glorieux“L’archipel de BrĂ©hat a toujours jouĂ© un rĂŽle considĂ©rable dans la vie maritime de la Manche occidentale. BrĂ©hat est un lieu de refuge, quels que soient les vents il y a toujours un abri dans l’archipel, sans parler de la possibilitĂ© de mouiller dans le Trieux“, nous rappelle Jean-François Jacq dans son ouvrage L’Âge d’or des corsaires, 1643-1815, Morlaix – Paimpol – BrĂ©hat – Binic .Carte des mouillages de l’üle de BrĂ©hat – 1768En outre, en cas de chasse par les ennemis, compte tenu de la faiblesse des cartes marines de l’époque, les difficultĂ©s de navigation de l’archipel, bien connues aujourd’hui encore, constituaient une protection naturelle contre des Ă©trangers, surtout quand il y avait parmi l’équipage quelques marins originaires du GoĂ«lo, couramment appelĂ©s natifs Ă  l’époque. Les marins brĂ©hatins comptaient parmi les plus a Ă©tĂ© une pĂ©piniĂšre de marins tant au commerce capitaines cap-horniers que militaires plusieurs capitaines de vaisseaux et amiraux, corsaires et pirates. L’histoire a retenu les noms de ces marins Le Pommelec, Le Brujon, Savidan, Jacques DrĂ©zenec, Fleury, Le Roux, Poirier, Froger, Le Gonidec Nicolas, Lambert, Colin, Corouge, Le Bozec et Cornic, pour n’en citer que maĂźtrise de la navigation n’avait d’égale que leur audace, disait-on. Excellents combattants, pĂ©cheurs mais aussi commerçants, ils Ă©taient prĂ©sent sur les cĂŽtes de l’Atlantique, de la Manche et de la Mer du Nord. Ils Ă©taient Ă©galement prompts Ă  s’enhardir en allant vers des mers plus lointaines pour y trouver de nouvelles de la pĂȘche en mer lointaineLes BrĂ©hatins sont allĂ©s Ă  la pĂȘche Ă  la morue Ă  Terre-Neuve, trĂšs tĂŽt, dĂšs le XVĂšme siĂšcle. D’aprĂšs les Ă©crits des chanoines de Beauport 1521, le prieurĂ© demande aux BrĂ©hatins de verser la dĂźme sur les prises de pĂȘches faĂźtes vers Terre-Neuve depuis 60 morue venant Ă  manquer dans la Manche Ă  partir de 1350, suite Ă  un rĂ©chauffement des eaux la morue aime les eaux glacĂ©es, les Bretons, principalement BrĂ©hatins et Binicais, puis les Normands, ont suivi les Basques qui exploitaient dĂ©jĂ  ces zones de pĂšche – “Terra-Bacalaos” – dĂ©couvertes au XIVĂšme de Terre-Neuve fut officiellement redĂ©couverte prĂšs d’un siĂšcle plus tard, en 1497, par l’explorateur italien Giovanni Caboto, dit Jean Cabot, pour le compte de la Couronne d’ la lĂ©gende, le corsaire Jehan Coatenlem, dont le bateau Ă©tait basĂ© Ă  BrĂ©hat, aurait indiquĂ© la route de l’AmĂ©rique Ă  un autre navigateur italien, qui fut un temps corsaire avant d’ĂȘtre explorateur, Christophe Colomb, lui confirmant qu’il y avait des terres au delĂ  de l’ vingt ans, en 1475, Jehan Coatanlem se fait corsaire du roi de France, Louis XI, le duc de Bretagne François II n’encourageant pas lui-mĂȘme les courses en de corsaires et de capitaines pour la RoyaleSous Louis XIV, BrĂ©hat devient un site d’escale stratĂ©gique pour les navires du Roi. L’üle disposait d’une garnison permanente d’environ 240 soldats. Pour crĂ©er un systĂšme dĂ©fensif, un ensemble de fortifications fut mis en place sur l’üle et les Ăźlots, comprenant des corps de garde, des poudriĂšres et des bouches Ă  cette Ă©poque, la course, comme on l’appelle, se dĂ©veloppe fortement. BrĂ©hat fournit grand nombre de corsaires au service du roi, et des marins pour ses de la carte un combat naval au large de BrĂ©hat en 1666, entre un navire des Provinces Unies les Pays Bas et un navire sur la route maritime reliant Saint-Malo Ă  Brest, l’üle occupait une position stratĂ©gique. Les bateaux du Roi puis de la RĂ©publique, comme ceux des corsaires, y furent trĂšs prĂ©sents en ces temps de guerre, y trouvant d’excellents refuges. Le grand amiral – et corsaire – Duguay-Trouin y fera frĂ©quemment escale, et s’y rĂ©fugiera en 1692, sauvant la flotte française d’une grande dĂ©faite face aux Anglais, faisant mĂȘme quelques prises parmi ses poursuivants, piĂ©gĂ©s par la traitrise des fonds marins nombreuses demeures de BrĂ©hat, caractĂ©risĂ©es par leur architecture Ă  deux Ă©tages et des murs enclos, tĂ©moignent de la prĂ©sence premier port de commerce de la baie de Saint-BrieucAu XVIIe siĂšcle BrĂ©hat est devenu le premier port de commerce de la baie de Saint-Brieuc, bien devant cette derniĂšre, mais aussi devant Paimpol et Binic. L’activitĂ© ne cesse de se dĂ©velopper. Les maĂźtres de barque brĂ©hatins, propriĂ©taires de leurs bateaux, cabotent, allant chercher du vin en Aunis, du sel Ă  GuĂ©rande, livrant une partie de leur cargaison en Hollande et en Bretagne. Ils exportent aussi des cĂ©rĂ©ales et des toiles de lin et de chanvre, dont la rĂ©gion est alors grande Corderie et le Port Clos sont les deux principaux ports. La Corderie, assĂ©chant peu en mortes eaux, devient un excellent port d’ nom de cette derniĂšre ne vient pas d’une Ă©ventuelle activitĂ© de fabrication de cordages, il n’existe aucune trace dans l’üle d’un bĂątiment qui eut Ă©tĂ© adaptĂ© Ă  la fabrication de cordes. Mais il y eut sans doute un important dĂ©pĂŽt de cordages destinĂ©s Ă  la marine royale, longtemps trĂšs prĂ©sente dans l’archipel, en provenance de la corderie royale de des armateurs les plus importants de l’époque montre qu’ils sont nombreux Ă  ĂȘtre venus de BrĂ©hat puis, aprĂšs avoir Ă©tendu leurs activitĂ©s Ă  Paimpol ou Ă  Morlaix, Ă  avoir poursuivi leur pĂ©riple jusqu’à Saint-Malo ou Bordeaux, pour y dĂ©velopper leur mĂ©tier d’armateur. Rivaux des Malouins, ils tissent cependant avec eux des liens forts qui perdureront jusqu’à la fin de la marine Ă  vĂ©ritables dynasties de marins, comme les Pommelec et les Cornic, armeront tour Ă  tour, en temps de paix comme en temps de guerre, navires de commerce et navires corsaires, amassant des fortunes considĂ©rables. En 150 ans, les maĂźtres de barque de BrĂ©hat sont devenus des notables armateurs-nĂ©gociants, maires et conseillers gĂ©nĂ©raux. Ils armeront de nombreuses goĂ©lettes pour la pĂȘche Ă  1910 la goĂ©lette Ă  hunier, La Louise, de l’armateur Le PommelecL’avĂšnement de la motorisation des navires, l’augmentation de leur tonnage, sonnĂšrent le glas de la puissance maritime brĂ©hatine. La configuration gĂ©ographique de l’archipel, autrefois un atout si prĂ©cieux, constituait dĂ©sormais un sous la rĂ©volutionEn 1790, la paroisse de BrĂ©hat, qui dĂ©pendait de l’évĂȘchĂ© de Dol, est Ă©rigĂ©e en commune. Elle Ă©lit sa premiĂšre municipalitĂ© le 8 fĂ©vrier 1790. Le nom Ile-de-BrĂ©hat » est officialisĂ© le 31 dĂ©cembre chapelle Saint-Michel est utilisĂ©e pendant la RĂ©volution comme corps de garde et magasin Ă  poudre le bĂątiment attenant est probablement construit Ă  cette Ă©poque comme dĂ©pĂŽt des ustensiles des pĂ©tition en date du 30 juin 1790 indique que l’üle emploie alors entre 400 et 500 marins. La chapelle de KĂ©ranroux fut vendue comme bien national et la statue de Notre-Dame de KĂ©ranroux cachĂ©e sur l’ülot de Roch-ar-Velen, situĂ© dans l’anse de la est durement touchĂ©e par les Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra qui ravagĂšrent l’Europe, venues d’Inde en 1832 et de Chine en 1854BrĂ©hat souffrit beaucoup du cholĂ©ra, ramenĂ© par des matelots, provoquant deux Ă©pidĂ©mies, en 1832 puis encore en 1854, avec respectivement 120 et 54 victimes. Le petit cimetiĂšre du bourg de l’üle de BrĂ©hat, ramassĂ© autour de l’église Notre Dame de Bonne Nouvelle, fut ouvert suite Ă  l’épidĂ©mie de 1832 qui avait rempli le prĂ©cĂ©dent cimetiĂšre de l’ de la porte de l’église, dans le tombeau collectif des curĂ©s de BrĂ©hat, on remarquera la stĂšle pyramidale du vicaire Guillo, mort Ă  33 ans en 1832 victimes de son dĂ©vouement Ă  visiter les cholĂ©riques », rappel des origines du grands travaux sous le Second Empire La citadelle de BrĂ©hat et le Phare du PaonBien que possĂ©dant une architecture rappelant Vauban, la citadelle de BrĂ©hat n’a pas Ă©tĂ© construite par celui-ci mais bien plus tard, sous le Second Empire, de 1860 Ă  1862. Le vote de la loi militaire de 1872, augmenta les effectifs. On y logea des soldats jusqu’en citadelle abrite aujourd’hui les Verreries de BrĂ©hat, de renommĂ©e nombreux travaux de phares et de balisages maritimes sont entrepris. Le premier fanal du Paon a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© en 1860, Ă  la pointe nord de l’üle. Il balise le dangereux passage du plateau rocheux de la Horaine, s’étendant sur 2 kilomĂštres environs, situĂ© Ă  quatre milles dans le Nord-Est de l’üle de BrĂ©hat et Ă  12 milles au Sud du plateau des – une navigation pleine de dangersAu fil des siĂšcles passĂ©s, les corsaires malouins et brĂ©hatins, fins connaisseurs du secteur, de ses courants et marĂ©es, s’étaient plus d’une fois servis de ces Ă©cueils invisibles Ă  mi-marĂ©e pour piĂ©ger les navires anglais lancĂ©s Ă  leur annexe fut rajoutĂ©e en 1888 pour le confort des d’ensemble datant de 1888Le phare du Paon, tel qu’il Ă©tait avant sa destruction par l’armĂ©e allemande en 1944BrĂ©hat, destination touristique et artistique au XIXĂšme siĂšcleAprĂšs les ravages du cholĂ©ra en 1832 et 1854, l’üle se reprend et se dĂ©veloppe doucement pour vivre au mieux de la richesse de la terre et de la mer fĂ©conde. Comme la plupart des hommes partent en longue campagne de pĂȘche, ce sont les femmes qui entretiennent les parcelles, s’occupent des troupeaux, Ă©lĂšvent les enfants. La mer est cruelle, certaines sont veuves trĂšs jeunes. Cette vie rude est guidĂ©e depuis des siĂšcles par une foi fervente, en mĂȘme temps, un changement se fait sentir. De nouveaux habitants, tombĂ©s sous le charme de l’üle, y font construire une petite folie », villĂ©giature ou rĂ©sidence. C’est l’époque de la rĂ©volution industrielle, l’essor des transports ferroviaires et de la petite bourgeoisie provoque un phĂ©nomĂšne nouveau le tourisme. Les Chemins de Fer de l’Ouest font l’éloge de cet Ă©crin de verdure pittoresque, Ă  quelques encablures du continent, accessible par bateau les beaux devient un lieu de villĂ©giature rĂ©putĂ© pour les premiers touristesPar la beautĂ© de ses paysages, le contraste de ses couleurs et la qualitĂ© de sa lumiĂšre, BrĂ©hat devient un endroit oĂč sĂ©journent de nombreux peintres et illustrateurs. Le silence sur l’üle est une source d’inspiration pour bon nombre d’ nombreuses personnalitĂ©s et artistes sĂ©journĂšrent sur l’üle Prosper MĂ©rimĂ©e, Ernest Renan, Pierre Loti, Max Jacob, Maurice Sachs, ThĂ©odore Botrel, les frĂšres Edmond et Jules de Goncourt, Paul Gauguin, AndrĂ© Barsacq, Emil Cioran, Robert Giraud, Louis Guillaume, AndrĂ© Vermare, Paul Vaillant-Couturier, Charles Le Goffic, Foujita, Pierre Dupuis ou Kume cabaret des dĂ©capitĂ©s, symbole d’un changement d’époqueBeaucoup de ces artistes se retrouvaient souvent au cabaret des DĂ©capitĂ©s, anciennement appelĂ© CafĂ© des PĂȘcheurs et tenu par madame QuĂ©rĂ©, place du Bourg. L’un d’eux, qui rechignait Ă  payer son ardoise, se fit menacer par la patronne de se faire couper la tĂȘte. Il entreprit alors de rĂ©aliser son autoportrait sur un verre et lui offrit, soulignant que son Ɠuvre valait bien plus que son ardoise ! Depuis, les artistes prirent l’habitude de peindre leurs visages sur les verres et assiettes du cafĂ© des partie de la collection des assiettes est toujours visible au la libertĂ© que donnent les trains et les automobiles, l’époque voit naĂźtre le tourisme et les guides, des carnets de bonnes adresses. En 1927, BrĂ©hat bĂ©nĂ©ficie d’un coup de projecteur inattendu de la part du plus grand critique gastronomique de l’ “Prince des gastronomes“, “Gastronomade”, infatigable dĂ©nicheur de bons coins, coqueluche du Tout-Paris gourmand, parle du Cabaret des DĂ©capitĂ©s dans lequel “n’ayez crainte votre pourvoi ne sera pas rejetĂ©â€ . Avant d’ajouter que “la cuisine est trĂšs bonne et n’a rien de funĂ©raire. L’aspect imprĂ©vu et montmartrois de l’endroit offre un amusant contraste avec le paysage environnant.”BrĂ©hat devient une destination Ă  la mode, les vacanciers font la traversĂ©e pour dĂ©guster les Homards Ă  l’AmĂ©ricaine et les Langoustes mayonnaise. 5 ans plus tard l’établissement, devenu l’HĂŽtel Central et DĂ©capitĂ©, dĂ©sormais tenu par M. Ballet, dĂ©croche une Ă©toile au guide vocation touristique et artistique de l’üle ne se dĂ©mentira plus.“La Vedette”, l’un des premiers canots Ă  moteur pour passer Ă  BrĂ©hat. Au milieu des annĂ©es 30, l’étĂ©, les touristes sont dĂ©sormais prĂšs d’une centaine Ă  dĂ©barquer chaque jour sur l’üle. Pierre Dupuis – Les Moissonneuses, 1883, Ăźle de BrĂ©hat – MusĂ©e des Beaux-Arts de QuimperBrĂ©hat et la rĂ©sistance sous l’occupation allemandePendant la deuxiĂšme Guerre mondiale, l’üle fut occupĂ©e par les Allemands. Une garnison de 300 soldats allemands prit possession du sĂ©maphore, des phares, des habitations et interdit aux marins d’utiliser les groupe de rĂ©sistants se forma, sous le nom de la bande Ă  Sidonie ». Leur point de ralliement se situait prĂšs de l’étang du Lenn. RĂ©seau créé en 1941 par Suzanne Wilborts pseudonyme Sidonie, Ă©pouse du docteur de l’üle de BrĂ©hat, et qui couvrait le secteur de Paimpol. Les informations Ă©taient remises Ă  des personnes rejoignant Londres avec divers moyens, bateaux de pĂȘche, yacht, peu plus tard le rĂ©seau sera intĂ©grĂ© dans Georges-France 31 » un rĂ©seau plus Ă©tendu en relation avec l’Intelligence Service britannique. Le rĂ©seau recueillera Ă©galement des soldats anglais repliĂ©s et se cachant en Bretagne depuis la dĂ©bĂącle de juin 1940. Il sera animĂ© par un ingĂ©nieur des Chemins de Fer de Rennes, rĂ©seau comptait pour le nord de la Bretagne 27 agents. MalgrĂ© les mises en garde Ă©manant de Londres, il est dĂ©mantelĂ© au cours du premier trimestre 1942, 25 personnes sont dĂ©portĂ©es et quatorze ne reviendront pas des camps de la mort nazis. Suzanne, l’épouse, et Yvette la fille du docteur Wilborts Ă©tudiante Ă  Rennes seront dĂ©portĂ©es Ă  RavensbrĂŒck puis en mars 1945 transfĂ©rĂ©es Ă  Mathausen. Elles reviendront toutes les deux des camps de la libĂ©ration de BrĂ©hatAvant d’abandonner BrĂ©hat le 4 aoĂ»t 1944, l’armĂ©e allemande fait sauter les deux phares de l’üle, ceux du Paon et du RosĂ©do. Paimpol et les communes environnantes seront libĂ©rĂ©es deux semaines plus tard par une dizaine de compagnies FTP et FFI, et un rĂ©giment de parachutistes français du 4e SAS, appuyĂ©s par le Task Force A de la IIIe ArmĂ©e amĂ©ricaine. Les Allemands, retranchĂ©s dans les fortifications de la pointe de Guilben, rĂ©sistent courageusement. Depuis les hauteurs de Ploubazlanec et de Plourivo, les blindĂ©s amĂ©ricains pilonnent sans relĂąche leur position, jusqu’à obtenir leur reddition. C’était leur dernier point fort dans le chasseur de char Hellcat M18 du 15Ăšme RĂ©giment de Cavalerie BlindĂ©e de la IIIe ArmĂ©e amĂ©ricaine, sur la place du Martray Ă  Paimpol, utilisĂ© pour neutraliser les fortifications allemandes de Guilben et de Plounez et nettoyer les poches de rĂ©sistance 17 aoĂ»t 1944, les derniers soldats de la garnison allemande de l’üle de BrĂ©hat, provisoirement cantonnĂ©s Ă  l’Arcouest dans l’attente d’un hypothĂ©tique redĂ©ploiement, se retrouvent soudain Ă  dĂ©couvert face aux chars rapides du 15Ăšme RĂ©giment de Cavalerie BlindĂ©e amĂ©ricain, renseignĂ©s par la rĂ©sistance, sillonnant les routes de la cĂŽte Ă  80 km/h. Ils se rendent sans mĂȘme jour Ă  midi, BrĂ©hat est officiellement catastrophe de l’Amoco CadizBrĂ©hat n’a pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©e par les consĂ©quences de naufrages pĂ©troliers. La marĂ©e noire de l’Amoco Cadiz a, par exemple, touchĂ© nos cĂŽtes en mars 16 mars 1978, l’Amoco Cadiz se dĂ©chire sur les hauts-fonds rocheux, devant PloudalmĂ©zeau. Plus de 200 000 tonnes de pĂ©trole, engluent le littoral, du Conquet jusqu’à l’üle de BrĂ©hat.***Pour en savoir plusL’Archipel de BrĂ©hat», par Eric Lebec, publiĂ© aux Ă©ditions de l’Ancre d’OrPour dĂ©couvrir BrĂ©hat et ses alentours dans des domaines aussi variĂ©s que la marine, l’histoire, le breton ou encore la nature, sous la forme d’une petite aussi Sur WikipediaSur InfoBretagne Voila la fiche concernant les horaires de marĂ©es sur la commune de BrĂ©hal dans le dĂ©partement Manche. Il est important de s’informer concernant les heures de marĂ©e haute ou marĂ©e basse de BrĂ©hal si vous vous allez trĂšs bientĂŽt vous promener en mer ou sur la cĂŽte. Vous trouverez ci-dessous les horaires de marĂ©e de BrĂ©hal de mĂȘme qu’une carte du littorale ainsi que de nombreuses autres et heures des marĂ©es Ă  BrĂ©halCertains facteurs assez nombreux modifient les coefficients de marĂ©es pour les plages de BrĂ©hal, parmi lesquels les vents locaux et les systĂšmes de pression. La prĂ©vision des hauteurs de marĂ©es pour le littoral de BrĂ©hal ne sont que des estimations basĂ©s sur des annĂ©es d’observation. Il se peut que des erreurs dans nos calculs des horaires de marĂ©es mais nous tentons d’ĂȘtre le plus prĂ©cis possibleMarĂ©es BrĂ©hal Les prĂ©visions des hauteurs de marĂ©es pour la cĂŽte de BrĂ©hal ne sont que des suppositions basĂ©es sur de nombreux mois de rĂ©colte de donnĂ©es. Il existe de nombreux facteurs qui ont de l’importance pour le calcul des coefficients de marĂ©es sur la plage de BrĂ©hal, parmi lesquels les vents locaux et les systĂšmes de hautes et de basses pressions. Il se peut que des erreurs dans nos calculs des horaires de marĂ©es de BrĂ©hal mais nous nous exerçons Ă  ĂȘtre le plus prĂ©cis possible. La prĂ©cision des donnĂ©es peut ĂȘtre diffĂ©rente en fonction du port et du pays. Les grands ports commerciaux de l’ouest sont beaucoup plus prĂ©cis, les petits villages de pĂȘche seront probablement moins rigoureux. Si toutefois, vous constatiez des erreurs merci de nous en faire part en utilisant ce formulaire Signaler une erreurLocalisation et carte de BrĂ©halVous pouvez trouver ci-dessous une carte afin de vous rendre facilement sur la cĂŽte de BrĂ©halPhotos de BrĂ©halVoici quelques photos de BrĂ©hal et de son littoralhoraires marĂ©es BrĂ©hal DĂ©part de cannes8H00*9H0010H0011H0012H0013h0014H0015H0016H0017H0018H00DĂ©part de l’üle Saint Honorat8H30*9H3010H3011H3012h3013h3014H3015H3016H3017H3018H30INFORMATIONS COMPLEMENTAIRESLes tickets en ligne doivent impĂ©rativement ĂȘtre imprimĂ©s ou prĂ©sentĂ©s sur smartphone. En cas d’impossibilitĂ©, merci d’acheter vos billets directement Ă  la billetterie de Planaria au quai des Ăźles, au fond du parking Laubeuf. Retraitant, ne mentionnez que la date aller, le retour est assurĂ© Ă  la date convenue avec l’hĂŽtellerie. Les chiens sont acceptĂ©s Ă  condition d’ĂȘtre tenus en cas de non rĂ©ception de votre billet, pensez Ă  consulter le dossier SPAM de votre cas de problĂšme avec votre commande vous pouvez envoyer un e-mail Ă  planariaadmin par – Tarif Web 15,50€ 17,00€ Adulte tarif rĂ©duit 15,00€ Adolescent 13 Ă  18 ans 14,00€ Junior 8 Ă  13 ans 10,00€ Enfant 4 Ă  8 ans7,00€ Moins de 4 ans Gratuit Groupes * 14,00€TARIFS REDUITSBĂ©nĂ©ficiaires des tarifs rĂ©duits Etudiants, HandicapĂ©s, Demandeurs d’emploi, Cannes Bel-Ăąge ou Seniors de plus de 65 prĂ©sentation d’un justificatif sera obligatoirement demandĂ©e au moment de l’embarquement.

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